Pollutec 2018 a ouvert ses portes ce mardi pour quatre jours à Lyon Eurexpo. Pour ses 40 ans, le salon généraliste de l’environnement a pour hôte d’honneur le Burkina Faso, preuve de l’intérêt porté à l’Afrique par l’organisateur Reed Expositions, mais aussi par les entreprises qui proposent des solutions environnementales et énergétiques pour un développement durable en Afrique.

Pollutec 2018 a été inauguré ce mardi matin à Lyon-Eurexpo, par le Maire de Lyon fraîchement réélu Gérard Colomb, qu’accompagnait le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique du Burkina Faso, Nestor Batio Bassiere. Stéphanie Gay Torrente, directrice de Pollutec a rappelé la vocation généraliste du salon, créé à Lyon, qui demeure prospère tous les deux ans dans la région qui l’a porté.
Pollutec reste une référence pour la présentation des solutions dans les domaines de l’environnement et de l’énergie, avec d’innombrables innovations dans les domaines du traitement des déchets, de leur valorisation, dans le traitement de l’eau, de l’air, dans la production d’énergies renouvelables, dans les techniques de dépollution des sols, etc.
Ces solutions intéressent acheteurs, gestionnaires, décideurs du monde entier, aujourd’hui – presque – tous conscients des urgences climatiques, de la nécessité d’économiser les ressources naturelles, de recycler, d’éco-concevoir, de prendre en compte la santé et la durabilité. Ces solutions sont techniques, onéreuses.
Transition engagée pour le Burkina Faso
Mais elles intéressent aussi un pays comme le Burkina Faso, qui aussi a engagé sa transition écologique et énergétique. Ce pays sahélien est aussi confronté aux effets du changement climatique avec des sécheresses de plus en plus sévères. Il doit lui aussi se défaire de sa dépendance aux énergies fossiles, et valoriser ses ressources nationales et locales, comme les déchets biologiques, pour produire du biométhane, du compost. Le Burkina ensoleillé, a commencé a développer l’énergie photovoltaïque à grande échelle et a inauguré sa première centrale solaire à la fin de 2017… Comme d’autres pays africains, le Burkina est un marché pour les entreprises françaises, qui peuvent miser non seulement sur la francophonie, mais aussi sur la volonté de rééquilibrer des relations trop souvent dominées par la Chine.