Pour garantir le respect de cette règle, un dispositif de sanctions progressif est prévu . A la première infraction, le téléphone est confisqué, remis à la direction ou au secrétariat, restitué en fin de demi-journée.
A la deuxième infraction l’élève est placé en retenue avec travail de réflexion sur les effets des usages excessifs du numérique . A la troisième infraction, convocation de l’élève et de ses parents par la direction. A la quatrième infraction, : exclusion de l’élève pour une demi-journée.
Les outils numériques personnels ne seront plus autorisés pour les activités en classe, en cohérence avec l’introduction de matériel informatique fourni par les établissements. Une exception pourra être faite lors de sorties pédagogiques spécifiques.
» L’objectif , rappelle le Canton, n’est pas de stigmatiser, mais de protéger les jeunes, informer les familles et responsabiliser chacun face aux enjeux du numérique. » Pour la conseillère d’Etat Anne Hiltpold, à l’initiative des nouvelles mesures, » l’école se doit de répondre aux inquiétudes croissantes des parents et des professionnels face aux effets néfastes de la surexposition aux écrans comme le décrochage scolaire ou le cyberharcèlement : « Rappeler l’interdiction du téléphone dans tout le périmètre scolaire et durcir les sanctions, c’est envoyer un message clair aux enfants comme aux parents: posséder un téléphone portable n’est pas anodin. Il n’est pas question de les culpabiliser, mais bien d’informer, de prévenir et d’accompagner. » . La conseillère » rappelle que c’est autant une question de santé publique que de climat scolaire. Ces réalités imposent une réaction collective et immédiate. »