La détection d’iode 131 sur un prélèvement de particules atmosphériques effectué dès le 24 mars au sommet du Puy de Dôme, a constitué le premier indice de la présence en France de radionucléides rejetés lors de l’accident de Fukushima. D’autres détections similaires sur de prélèvements effectués les 25, 26 et 27 mars à Orsay, Cherbourg, Le Vésinet et Cadarache ont confirmé la présence généralisée de trace d’iode 131 en France.
Les résultats obtenus par l’IRSN ou transmis par certains exploitants d’installations nucléaires (Marine nationale, CEA,) confirment la persistance d’iode 131 dans l’air en France les 27 et 28 mars, à des concentrations variant entre 0,041 et 0,41 mBq/m3 (iode 131 sous forme d’aérosols), comparables à celles des jours précédents. De l’iode 131 sous forme gazeuse a été mesuré par l’IRSN sur un prélèvement effectué le 27 mars au Vésinet (0,510 mBq/m3). Ce radionucléide a également été mesuré dans deux échantillons d’eau de pluie collectés au Vésinet (1,73 Bq/L) et à Orsay (0,246 Bq/L) le 27 mars, ainsi que dans deux échantillons végétaux prélevés au Vésinet (2,17 Bq/kg) et Gréoux-les-Bains (0,621 Bq/kg frais).
Les concentrations d’iode 131 mesurées en France dans les milieux surveillés correspondent sont très faibles et ne présentent aucun danger environnemental ou sanitaire, même en cas de persistance sur plusieurs jours.
Ces informations sont confirmées par la CRIIRAD qui a relevé des erreurs dans le texte d’un communiqué de l’IRSN, erreurs rectifiées par l’Institut dans sa communication.