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Un évènement de niveau 1 sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire Tricastin

La division de Lyon de l’Autorité de Sûreté Nucléaire signale sur son site Internet, un évènement survenu le dimanche 23 septembre sur le réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de Tricastin ( Drôme).


Le réacteur numéro 2 était en phase de redémarrage après arrêt programmé pour rechargement du combustible. Une des phases du redémarrage du réacteur, la divergence, consiste à augmenter progressivement le flux neutronique en diluant le bore contenu dans le circuit primaire. Le bore a pour caractéristique de pouvoir absorber les neutrons produits par le début de la réaction. Plus le bore ces neutrons, moins il y aura de neutrons qui seront absorbés par les matériaux fissiles, et moins ces matériaux produiront à leur tour de neutrons au cours de ce qu’on appelle la réaction en chaîne.
La quantité de neutrons que produit la réaction en chaîne qui démarre est suivi par calcul tous les quarts d’heure. En fonction des valeurs de ce flux l’équipe chargée de la divergence doit diminuer progressivement le débit de dilution comme spécifié dans les procédures, pour ralentir la montée en puissance. Il faut maintenir une certaine quantité de bore pour absorber encore des neutrons.


Le bore absorbe les neutrons


qui ne retournent pas dans la réaction en chaîne


Or, à 13h30, explique le communiqué de l’ASN, la valeur du flux neutronique relevée nécessitait d’abaisser le débit de dilution pour que la réaction en chaîne n’accélère pas trop vite. Or le débit de dilution n’a pas été modifié. L’oubli a laissé la dilution se poursuivre. Il y avait de moins en moins de bore pour absorber les neutrons de la réaction. Cela a provoqué la divergence du réacteur intervenue entre 13h43 et 13h46 alors que la dilution était toujours en cours réduisant la quantité de bore, favorisant la montée en puissance.

Le réacteur s’est stabilisé à 0,1% de la puissance nominale lors de l’arrêt de la dilution et lors de l’insertion manuelle des barres de contrôle du réacteur. Si la puissance avait continué à augmenter, explique l’Autorité de Sûreté, les systèmes de protection du réacteur réglés à 2% de la puissance nominale auraient conduit à l’arrêt automatique du réacteur.


L’Autorité de sûreté nucléaire a réalisé une inspection réactive le 3 octobre. Elle a classé cet événement au niveau 1 de l’échelle INES en raison ” d’un manque de culture de sûreté.”


Pour davantage d’information: site de l’Autorité de Sûreté: http://www.asn.fr/sections/infos-locales/division-lyon/division-lyon

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