Les réductions de vitesses sur les voies rapides urbaines sont une solution qui apporte plusieurs résultats positifs, sur la qualité de l’air, la consommation d’énergie, la réduction du bruit, la sécurité.
Plusieurs mesures allant dans ce sens ont été décidées ailleurs en France, par les gestionnaires de réseau rappelle la Direction Départementale des Territoires du Rhône. C’est le cas à Strasbourg et des réflexions sont en cours à Paris. En Rhône-Alpes, le préfet de Haute Savoie a pris un arrêté similaire pour la période hivernale dans la vallée de l’Arve.
La Direction départementale des Territoires du Rhône, a apporté des précisions sur les retombées des mesures de réduction de vitesse prises par le Préfet du Rhône pour l’agglomération lyonnaise.
Impact positif pour la sécurité
Un impact des réductions de vitesse devrait être constaté dans le domaine de la sécurité, rappelle la Direcrtion départementale des Territoires du Rhône ( DDT). ” Comme vu dans d’autres exemples en France notamment à Strasbourg nous attendons un impact positif sur l’accidentologie Mais celui-ci ne pourra être observé qu’après un temps de mise en œuvre significatif”.
Réduction des nuisances
Les effets en termes de réduction des nuisances sont aussi prévusd. L’impact de la réduction des vitesses des nuisances est prouvé. Les mesures réalisées par Atmo-Rhone Alpes ainsi que les futures données de trafics sur les sections concernées permettront d’évaluer les gains réalisés autour des axes impactés.
Des effets sur la consommation d’énergie
Les effets en termes d’économie d’énergie sont liés à la réduction du trafic automobile (report modal) et à la réduction des consommations due à la baisse des vitesses (essentiellement en heure creuse). La mesure des trafics en heure creuse donnera une idée minimale des gains réalisés.
Les professionnels routiers
Les professionnels des transports ont été associés sur d’autres actions du Plan de Protection de l’Atmosphère ( PPA) , mais pas sur celle-ci où l’impact sur leur activité semble moins important. Les allongements de temps de parcours en heure creuse sont mineurs, en effet les distances impactées ne sont pas suffisamment importantes pour créer des différences notables.
La fluidité du trafic en heure de pointe devrait être améliorée. L’écoulement du trafic connaît un optimum autour de 70 km/h. Mais compte tenu de la congestion très importante sur l’agglomération lyonnaise et des sections déjà modifiées, l’impact ne devrait pas se traduire par une fluidification importante du trafic. Mais l’augmentation de la congestion n’est pas du tout attendue.
Un suivi des résultats
Les contrôles mis en place sont ceux qui l’étaient précédemment par les forces de l’ordre. En termes d’évaluation de la mesure, les différents observatoires de trafics et de pollution, qui existaient avant la mise en place de la mesure de réduction des vitesses et qui seront analysés plus spécifiquement permettront d’évaluer les impacts.