Les crabes, les poulpes et les salamandres, sont capables de regénérer leurs membres amputés. Il s’agit du phénomène de la regénération.
Pour mieux connaitre ce phénomène, des chercheurs de l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (CNRS/ENS Lyon/Univ. Claude Bernard Lyon 1) et de l’Institut de biologie moléculaire et biotechnologie à l’Université de Crète en Grèce ont étudié les capacités de régénération d’un petit crustacé Parhyale hawaiensis.
Les chercheurs ont étudié les « cellules progénitrices » qui produisent les tissus régénérés. En comparant leurs résultats avec des études sur d’autres animaux, les scientifiques ont révélé des ressemblances inattendues.
La repousse de membres chez des crustacés et chez des vertébrés semble s’appuyer sur des cellules progénitrices semblables pour le muscle, distinctes des cellules progénitrices de l’épiderme et des nerfs.
Les cellules progénitrices du muscle chez les crustacés ressemblent aux « cellules satellites » du muscle que les vertébrés utilisent pour réparer et (parfois) régénérer leurs muscles.
Ces ressemblances soutiennent l’hypothèse d’une base cellulaire semblable entre crustacés et vertébrés pour la régénération des muscles. Cette étude vient d’être publiée en ligne sur le site de Science.