L’effacement est au cœur de la souplesse des réseaux électriques intelligents. Le bilan n’est pas évident.
Le bilan du démonstrateur GreenLys présenté ce vendredi à Lyon est positif. Il a permis une évaluation à l’échelle de deux agglomérations portant sur des possibilités permises par le compteur Linky et d’autres outils de gestion des réseaux de distribution d’électricité. Le démonstrateur a permis d’évaluer le potentiel offert par les 200 000 compteurs Linky installé à Lyon depuis 2011 et sur les 1000 compteurs installés à Grenoble depuis 2012.
Quatre cents clients testeur volontaires résidentiels se sont engagés de l’expérimentation. Ces consommateurs avaient choisi de voir certains de leurs équipements momentanément arrêtés pendant des périodes de point souvent, quand le réseau était demandeur.
Il est possible d’arrêt le chauffage électrique pendant une heure en ne perdant qu’un demi-degré de température. Un arrêt de 15 minutes entrain ne baisse de seulement 0,1 degré de la température. Si cette baisse de température est décidée par les consommateurs lorsque ce dernier est absent de son domicile, l’arrêt n’a aucun impact sur le confort, et l’économie nette est évidente. La baisse de température est à peint perceptible lorsque consommateur est présent à son domicile.
Des consommateurs satisfaits
Les consommateurs ont été donc satisfaits de l’impact de l’effacement. A 82 % les ménages se sont déclarés très satisfaits ou satisfaits de leur participation à l’expérimentation. A 84 % ils sont prêts à recommander le bouquet d’offres de services et d’équipements GreenLys à leurs proches. Et à hauteur de 63 % ils ont voulu conserve l ‘équipement WISER mis à disposition par Schneider Electric.
Les consommateurs se répartissent en plusieurs groupes ? Les technophiles donnent la priorité aux nouvelles technologies et sont des adeptes de la domotique. Les “énergiphiles” veulent économiser l’énergie et connaissent bien le fonctionnement des réseaux. Les économes donnent la priorité aux économies, alors que les “écophiles” ont une approche plus large de la maitrise de l’énergie, davantage liée aux enjeux environnementaux.
Au-delà de la satisfaction des utilisateurs, il faut apprécier l’impact réel des effacements sur le réseau et sur la consommation d’électricité. Il faut calculer l’ampleur du rebond de consommation noté après l’interruption car lors que les équipements se chauffage sont de nouveau connectés, ils accroissent leur consommation pour permettre un rattrapage du niveau de température souhaité. Ce rebond a en partir l’impact sur le réseau car il peut se produite à un moment qui n’est pas désiré.
Il reste à cerner aussi l’impact annuel de l’effacement L’économie serait en fait assez faible pour un ménage de 2 à 30 euros. Elle serait plus importante dans le secteur tertiaire, d’une centaine d’euros pour une surface équivalente à celle d’un logement. L’économie atteindrait 10 000 euros pour une puissance de 1 MW…