La convention signée récemment entre l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse et EDF permettra de décliner d’ici 2012, les mesures du programme de mesures du Schéma Directeur d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SDAGE) sur les secteurs où la problématique hydroélectrique a été identifiée pour l’atteinte du bon état des eaux, et pour lesquels EDF est directement partie prenante.
La rivière d’Ain qui coule dans les régions de Franche Comté ( source près de Champagnole, dans le Jura) et de Rhône-Alpes est l’un des principaux affluents du fleuve Rhône. Elle est occupée par une chaîne d’ouvrages hydroélectriques composée de cinq barrages et usines majeurs d’EDF : d’amont en aval, Vouglans, Saut Mortier, Coiselet, Cize-Bolozon et Allement.
L’ensemble du dispositif est géré de manière intégrée à partir du principal lac réservoir de Vouglans situé à l’amont, le plus long lac arrtificiel de France. Compte tenu des hauteurs de chute et des volumes mobilisés, les enjeux en termes d’amélioration des milieux portent sur l’optimisation de la gestion des débits : les étiages et l’impact des éclusées. Les actions porteront sur toute la chaîne d’ouvrages.
En parallèle, les paramètres d’amélioration du fonctionnement de la rivière d’Ain n’étant pas uniquement quantitatifs, une étude globale est proposée par EDF sur l’ensemble de la vallée pour déterminer la part des autres facteurs limitants. Des améliorations sur les connexions avec les annexes fluviales (lônes) sur les retenues des barrages sont d’ores et déjà envisagées.
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