« Main basse sur l’écologie » tel est le thème des rencontres qui se dérouleront les 11,12 et 13 mars dans le cadre de la vingt cinquième édition du salon Primevère. De nombreuses rencontres se dérouleront sur le thème de la récupération, du détournement des valeurs de l’écologie sur lesquelles le salon a été lancé il y a un quart de siècle.
Alain Dorieux, président de l’association Primevère « salon rencontres de l’alter-écologie », rappelle dans l’éditorial du catalogue la mécanique du détournement : le monde des affaires s’est emparé des thèmes de l’écologie, puis les médias et enfin, selon lui, les politiques. Alain Dorieux refuse donc un verdissement de surface, qui s’accompagne fort bien de climato scepticisme. Car au-delà des changements purement environnementaux, l’écologie, ou plutôt l’alter-écologie, refondée, étend évidemment ses valeurs aux relations économiques et sociales.
Les rencontres proposeront des dénonciations multiples du “développement durable” qui ne présente pas de rupture avec le modèle de développement industriel et marchand.
La refondation vise à redonner son sens à l’agriculture biologique, qui n’est pas seulement absence de pesticides. Une rencontre dénoncera l’échec du “Grenelle de l’Environnement », alors que des échanges critiqueront la consommation de viande, mettront en valeur la désobéissance, exalteront les droits des minorités. Récupération du commerce équitable, éloge du boycott, des désinvestissements citoyens, promotion des échanges non monétaires : les rencontres entendent refonder l’écologie en rappelant que l’écologie est aussi une conception des relations sociales et économiques.
Les experts du climat de plus en plus alarmistes
A la veille du Sommet Action Climat de l’ONU qui se tient ce lundi, les principaux organismes climatologiques mondiaux ont publié ce dimanche un rapport qui montre l'écart flagrant – et croissant – entre les objectifs convenus pour lutter contre...