La SNCF a annoncé une hausse de 2,3 % de ses tarifs , hausse qu’elle justifie par un programme d’investissement important au service des voyageurs. La hausse touchera l’ensemble des offres TGV, TER et Intercités.
Pour la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports ( FNAUT) une hausse doit impliquer une remise à niveau très rapide de la qualité de service, “qui ne peut se limiter à des problèmes de ponctualité ou d’état d’entretien du
matériel “
Au contraie, la FNAUT constate des réductions de services pour les TER, en particulier des transferts sur route incitant les usagers à reprendre leur voiture. Les transferts de trafic du rail vers la route sont importants en Rhône-Alpes, entre Grenoble et Valence par exemple. Des trains Intercités d’équilibre du territoire (TET) sont souvent supprimés à cause de travaux alors que les tarifs de ces trains ont déjà augmenté à l’été 2012. Le phénomène apparaît aussi pour les TGV sur des relations transversales mais aussi radiales.
La FNAUT demande que la SNCF mette en place au plus vite une offre alternative à bas coût :
• un minimum de services ferroviaires Intercités, parallèlement aux lignes à grande vitesse, aux tarifs plus accessibles que le TGV ;
• une offre TGV low cost étendue à l’ensemble des lignes à grande vitesse ;
• une offre TER développée comme alternative crédible à l’automobile ;
• la suppression de la réservation obligatoire sur les « anciens Téoz » qui limite la souplesse d’accessibilité au train pour les voyageurs.
La FNAUT attend ainsi de la SNCF et de RFF des efforts importants d’améliorations dans leurs domaines respectifs, ” mais aussi de l’Etat par la mise en place d’un système de gouvernance ferroviaire plus efficace.”