Lors de la présentation du rapport de synthèse du plan TERx4 par Guillaume PEPY,président de la SNCF, et Jean-Pierre FARANDOU, directeur de SNCF-Proximités, ce mardi à Paris, Bernard SOULAGE,vice-président de la Région chargé des transports, s’est exprimé sur “les quatre grands « chantiers » pour les Régions et d’attentes vis-à-vis de la SNCF”.

Il a rappelé que l’Etat et Réseau Ferré de France devaient faire du réseau classique une priorité sans limiter leur intérêt aux Lignes à Grande Vitesse. Bernard Soulage demande à la SNCF d’être « être un acteur majeur d’une intermodalité puissante : mobiliser les acteurs locaux dans les agglomérations autour de projets communs de services de transports coordonnés, pour une multi modalité vertueuse et innovante. Il faut « concevoir les gares régionales de demain : choisir le nombre d’arrêts des TER, ménager ces points d’arrêt en favorisant l’accès aux piétons, modes doux et transports en commun avant l’aménagement de parkings, penser les gares comme des lieux de services au coeur des villes. ».

Pour le vice-président de la Région chargé des Transports, fiabiliser le service offert par la SNCF, augmenter la capacité en ligne et dans les noeuds ferroviaires des grandes agglomérations, moderniser le matériel (capacité augmentée, confort amélioré et fonctionnalités adaptées), développer et adapter l’offre de services (le cadencement est une des solutions aujourd’hui en place en Rhône-Alpes qui permet de répondre au développement annoncé et réel du ferroviaire), aménager les gares et y proposerdes services multimodaux …

ll faut aussi refondre le financement du ferroviaire. Un versement transport étendu devrait être créer pour développer le ferroviaire, le versement transport n’étant actuellement versé que pour les transports d’agglomération. Ce développement passe par des innovations comme le crédit-bail ou les partenariats public-privé pour financer les investissements les plus lourds (matériel, infrastructures…). Pour le vice-président de la Région, le ferroviaire a un rôle structurant pour le développement de réseaux de transports en commun performants dans les agglomérations. Il pense que des efforts sont encore nécessaires pour optimiser les moyens et réduire les coûts des services TER (productivité…) avec une amélioration de la qualité.

Ce point de vue est réaffirmé au moment où Patrick Martin, président du MEDEF Rhône-Alpes estime que les investissements sur les TER ont atteint un niveau très élevé pour ne concerner encore qu’une minorité de Rhonalpins.

michel.deprost@free.fr