Àprès la publication du Bilan Prévisionnel 2025 par RTE, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) salue les enseignements qui confirment que la situation actuelle d’abondance de la production d’électricité es une opportunité majeure pour accélérer la décarbonation et la réindustrialisation de la France.
Décarboner rapidement la consommation nationale d’énergie est le scénario le plus efficace avec les « coûts systèmes » les plus bas. Ce nouveau document stratégique confirme souligne le SER, qu’il est essentiel de ne pas sacrifier le long-terme au court-terme et rappelle le rôle central des énergies renouvelables terrestres dans le mix énergétique.
La France dispose d’un atout majeur : une électricité totalement décarbonée, compétitive et actuellement abondante. Cette situation déjà observée dans les années 1990 avait permis de déployer des solutions pour réconcilier offre et demande . Aujourd’hui rappelle RTE, beaucoup de projets ont atteint des stades de développement avancés : près de 30 GW de projets industriels ont sécurisé un accès au réseau électrique.
Le bilan prévisionnel de RtE délivre selon le SER un enseignement capital : le scénario de « décarbonation rapide » consistant à accélérer la concrétisation des projets de décarbonation et d’électrification est bien plus efficace que le scénario visant à ralentir le développement des énergies renouvelables.
Un coût inférieur de 7 euros par MWh
Le coût complet du système énergétique serait inférieur de 7€/MWh au scénario de décarbonation lente, alors qu’il ne baisserait que de 2€/MWh dans un scénario de ralentissement des EnR. Les gains pour le parc nucléaire seraient bien supérieurs dans le scénario de « décarbonation rapide » et bien moindres dans un scénario de baisse des ambitions sur les renouvelables.
« Les analyses menées par RTE nous démontrent qu’il est essentiel de ne pas sacrifier le long-terme au court-terme. La France l’a déjà connu dans le passé, nous vivons une situation d’abondance de production. Ceci doit être vu comme une opportunité et non pas comme une contrainte. Cet atout nous permettra d’être plus souverain et de concrétiser des projets industriels sur notre territoire grâce à une électricité au prix très compétitif. Ne nous morfondons pas dans un réflexe conservateur et passéiste qui conduirait notre pays à rater ces opportunités. C’est finalement un choix entre déclin ou modernisation. Nous sommes confiants dans le fait que le gouvernement fera le bon choix dans le cadre de la prochaine Programma ion de l’énergie. » estime le président du SER.



