La France figure ans le peloton de tête de la recherche sur les nouvelles technologies bas carbone, souligne Pierre-Franck Chevet, président de l’IFP Energies Nouvelles.
L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) dont le siège est à Paris, a publié récemment un classement mondial des centres de recherche les plus performants depuis vingt ans dans le domaine des nouvelles technologies énergétiques et autres techniques liées à la décarbonation, du secteur de l’énergie mais aussi des matériaux.
Le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEEEAA) arrive en tête dans le domaine du nucléaire, mais aussi dans ceux de l’hydrogène et des piles à combustible. IFPEN Energies Nouvelles (qui dispose de moins de moyens que le CEA il faut le rappeler, n’étant pas engagé dans la recherche nucléaire ) se hisse à la quatrième place mondiale pour la recherche sur les carburants alternatifs, pour les technologies de capture, de séquestration et d’utilisation du carbone (dont la concentration dans l’atmosphère doit être réduite) et dans la chimie.
Sur dix ans IFPEN est le cinquième déposant de brevets sur le recyclage chimique ou biologique de plastiques, et le premier organisme de recherche de ces process.
Enfin, sur dix as, IFPEN est le deuxième organisme de recherche sur les technologies de l’hydrogène, production , utilisations. Les technologies de l’hydrogène incluent les technologies de production d’hydrogène notamment par l ‘électrolyse de l’eau, grâce à une électrocité peu ou pas carbonée, comme c’est le cas de l’électricité produite en France grâce au nucléaire, comme grâce aux ressources renouvelables ( hydro-électricité, solaire, éolien). IFPEN travaille en particulier sur les e. fuels, les carburants associant de l’hydrogène issue d’électricité renouvelable, et du carbone, venant de carbone séquestré à la sortie de process industriels.