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Transition écologique juste : quatre territoires ciblés en Auvergne-Rhône-Alpes

L’avis de l’Autorité environnementale sur le Plan de Transition Juste de la Région, rappelle les enjeux pour les territoires les plus émetteurs de gaz à effet de serre d’origine industrielle. Les aides européennes pour ne Transition Juste dans l’industrie devraient aller à l’agglomération de Grenoble,  aux communautés de Communes Bièvre-Valloire, vallons du Dauphiné et à la Vallée de la Chimie de Lyon.

En Auvergne-Rhône-Alpes l’industrie compte un demi-million d’emplois. Quatre secteurs concentraient en 2017 un tiers de l’emploi industriel et 26 % des émissions de gaz à effet de serre   : raffinage, produits minéraux non métalliques, chimie et métallurgie.  Ces secteurs sont eux-mêmes concentrés sur quelques territoires.

Selon le Plan Transition Juste élaboré par la Région, le nombre d’emplois directs concernés par les perspectives de transition serait de 500 à 2 000 d’ici 2030 et autant d’indirects. Mais dans son avis sur le PLan de la Région,  ces chiffres ne sont pas cohérents avec les éléments fournis par secteur. La Direction départementale des territoires de l’Isère évalue en effet la perte d’effectifs salariés dans l’agglomération grenobloise à 16 %, une part nettement plus élevée que le niveau mentionné dans le projet de la région.

Au delà de ces différences de données, un constat est clair. Certes, la part des emplois de services  dans la région croît régulièrement pour représenter 82 % des emplois dans le Rhône et 76 % de l’emploi en Isère.  Néanmoins, la part des quatre industries les plus polluantes dans l’emploi salarié privé marchand reste significative avec, fin 2018  environ 3 % de l’emploi salarié des deux départements.

Des territoires très exposés

Le périmètre du volet régional du Fonds de Transition Juste englobe le Rhône et  l’Isère, identifiés comme particulièrement exposés à l’évolution vers une société bas carbone. Ces départements sont  les plus émetteurs de CO2 du fait de leur organisation spatio-économique et de la forte présence d’activités industrielles.

Les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie et de la gestion des déchets représentaient en 2017 plus de 26 % des émissions de la région  contre 20,5 % à l’échelle nationale. En 2017, l’Observatoire régional climat-air-énergie (ORCAE)  les émissions de gaz à effet de serre du territoire régional  étaient au total de 53 MtéqCO2). Les émissions des deux départements représentaient pour le Rhône 16,2 % (8,4 millions de tonnes équivalent CO2 – MtéqCO2/an) et  pour l’Isère 17,3 % (9,2 MtéqCO2) des émissions de la région.

Les enjeux quant à l’évolution du tissu industriel sont évidents. Mais l’ancienne région Rhône-Alpes est considérée par l’Union européenne comme « région plus développée ». Le taux de cofinancement d’opération pour une  » transition juste » n’excèdera pas 50 %.

Les quatre activités les plus émettrices de gaz à effet de serre, qui représentent plus des trois-quarts des émissions sont concentrées dans la vallée de la chimie et la métropole grenobloise, la vallée du Grésivaudan et le sud de la communauté d’agglomération du pays voironnais et les communes du bord du fleuve de la communauté de communes entre Bièvre et Rhône.

Quatre zones comptant 244 communes et près d’1,2 million d’habitants en 2018, ont été délimitées au regard de l’enjeu que représente leur transition  énergétique :
l’agglomération grenobloise :  Grenoble Alpes Métropole (49 communes, 445 000 habitants) ; Communauté de communes « Le Grésivaudan » (43 communes, 102 000 habitants) ; Communauté d’agglomération du Pays Voironnais (31 communes, 94 000 habitants) ; Communauté de communes de l’Oisans (19 communes, 11 000 habitants) ;

la Communauté de communes « Les Balcons du Dauphiné » (47 communes, 77 000 habitants) ;

la Communauté de communes « Entre Bièvre et Rhône » (37 communes, 68 000 habitants).

Dans l’agglomération de Lyon, a été retenue la vallée de la chimie (17 communes et le 7e arrondissement de Lyon, 366 000 habitants) ;

Le PTJ indique que ces quatre secteurs emploient au total 13 300 emplois salariés directs (et autant d’indirects) sur ces quatre territoires  soit 47 % des emplois de ces secteurs sur les deux départements, en réduction de 3 % entre 2009 et 2019. 47 % des salariés de ces secteurs ont un niveau de diplôme inférieur au baccalauréat et plus de 20 % d’entre eux n’ont aucun diplôme, les moyennes nationales étant inférieures de quatre points. Le taux de chômage est supérieur à la
moyenne nationale dans les deux départements.

 

 

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