Un communiqué du réseau associatif basé à Lyon explique les motifs de cette convocation. « Depuis 2003, le Réseau “Sortir du nucléaire” met à disposition en ligne des documents “confidentiel défense” qui révèlent que le futur réacteur EPR ne résisterait pas au crash d’un avion de ligne ». Le réseau rappelle que selon lui, aucun des 58 réacteurs français actuels ne résisterait à la chute d’un avion de ligne.
Le réseau s’étonne de cette nouvelle convocation car selon lui, aucun élément nouveau n’est venu modifier un dossier ancien classé sans suite en juin 2009.
Le Réseau estime qu’au contraire « ce serait plutôt à l’État de fournir des informations : malgré des demandes répétées, et contrairement à ce que prévoit la loi, l’avocat du Réseau “Sortir du nucléaire” n’a toujours pas eu accès au dossier pénal ! Cette convocation est une pure mesure d’intimidation. À quelques jours de l’Assemblée Générale du Réseau “Sortir du nucléaire”, l’État tente à nouveau de déstabiliser le mouvement antinucléaire en faisant pression sur des salariés militants”
C’est en toute légitimité explique l’association, que les trois personnes convoquées ont décidé de ne pas se rendre à cette “convocation arbitraire”. Les trois personnes savent qu’elles “ peuvent être arrêtées à tout moment et emmenées par la force. Il n’est pas question de céder devant un État qui prêche la transparence, mais classe “secret défense” ou “confidentiel défense” tout ce qui concerne le nucléaire, civil ou militaire.” Si ces arrestations devaient avoir lieu, le Réseau “Sortir du nucléaire” appelle tous les antinucléaires, et toutes les personnes attachées au respect des libertés fondamentales, à manifester leur solidarité et leur indignation.
Les documents “confidentiel défense” peuvent être téléchargés grâce au lien : http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=themas&soussousmenu=epr-confidentiel&page=index