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Une pétition contre la chasse à la marmotte

Alors que le réchauffement climatique, le comportement de certains promeneurs et certaines pratiques pastorales fragilisent les populations du sympathique rongeur, des élus locaux et des parlementaires demandent à  Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique de sortir au plus vite la marmotte de la liste des espèces chassables.

Des élus locaux et des parlementaires, rejoignent des associations de protection de l’environnement pour demander la fin de la chasse à la marmotte dans les départements des Alpes. L’Italie a  interdit la chasse à la marmotte en 1992. Dans le Cantal, les Pyrénées-Orientales, la Drôme, la Haute-Garonne, la Haute-Loire,  le Puy de Dôme la chasse n’est plus autorisée depuis au moins 2012. Un pétition signée par  49 000 personnes ( pétition)  demande la fin de cette chasse  » archaïque. »

La marmotte est protégée par l’annexe III de la Convention de Berne que la France a ratifiée en 1990. À ce titre, sa gestion doit “être réglementée afin de maintenir les populations hors de danger”. La première mesure à prendre est donc évidente : interdire la chasse.

La chasse à la marmotte , estiment les signataires de la démarche, est un loisir purement récréatif qui ne peut en aucun cas tenter de se justifier pour des raisons de régulation ou de lutte contre des dégâts aux cultures. La marmotte joue un rôle écologique important : le broutage augmente la biodiversité végétale locale et son activité fouisseuse contribue à l’aération, au drainage et à la fertilité des sols.

Appréciée des touristes et des randonneurs, les marmottes sont un réel atout touristique notamment dans les régions de montagnes. Présentes sur les cartes postales, reprises dans la communication des collectivités, offices du tourisme et entreprises de nos régions, les marmottes sont constitutives de notre patrimoine naturel, et leur disparition serait dramatique.

Comportement inapproprié des promeneurs

 

Or, les  populations sont en déclin continu depuis les années 90. En cause notamment, les comportements inappropriés des randonneurs, certaines pratiques agricoles et pastorales, la présence de chiens dans les alpages, l’artificialisation des sols, la destruction de son habitat, le trafic routier ou encore le réchauffement climatique.

Après la canicule et la sécheresse, ce dernier point est le plus inquiétant. Plusieurs études scientifiques dans les Alpes et dans les Pyrénées ont montré l’impact du manque d’enneigement  sur le comportement et le taux de reproduction ainsi que sur la survie des juvéniles. L’été caniculaire a été particulièrement catastrophique pour les marmottes, et les scientifiques ont déjà noté qu’elles sont très peu sorties la journée pour s’alimenter et que l’herbe était  rare et sèche dans les alpages. Plusieurs articles de presse s’en sont d’ailleurs fait l’écho et n’hésitent plus à évoquer, la probabilité de voir la marmotte disparaître des montagnes françaises.

Alors que ce petit rongeur dispose d’un fort capital sympathie, qu’il engendre des retombées économiques importantes pour les acteurs du territoire et à l’heure où sa population décline, il est du devoir des pouvoirs publics de renforcer sa protection. L’interdiction de la chasse est une mesure accessible et importante.

 

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