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VibrOs : L’Université Jean Monnet étudie la prévention de l’ostéoporose par les vibrations

L’ostéoporose est une maladie qui se caractérise par la diminution de la densité des os. Elle touche surtout les femmes et est la cause de 145000 fractures chaque année en France chez celles qui ont plus de 50 ans. Parmi les fractures les plus souvent constatées: la fracture du poignet et celle du col du fémur. Il existe des traitements médicamenteux pour diminuer ces désagréments, mais ils ont des limites. La pratique sportive est en revanche vivement recommandée dès le plus jeune âge, lorsque se construit le squelette, mais aussi ensuite tout au long de la vie.

C’est pourquoi l’université Jean Monnet de Saint-Etienne a lancé depuis mai 2010 une étude de grande envergure intitulée “VibrOs” au cours de laquelle 250 femmes âgées de 55 à 75 ans vont bénéficier d’un programme de prévention de l’ostéoporose qui consiste pour la moitié d’entre elles en 3 séances hebdomadaires de 30 minutes maximum d’exercice sur des plateformes vibrantes (type “Powerplate”) . Chacune d’elles sera suivie pendant 18 mois par Marion Pasqualini, doctorante en biologie à l’Université Jean Monnet et chef de projet de l’étude.

Depuis le début du mois de mai 2010, certaines patientes ont déjà commencé les séances qui ont lieu au centre de santé Filiéris de Saint-Etienne. Des « points de contrôles médicaux » ont lieu tous les 6 mois pour établir l’avancée de l’étude. Le suivi méthodologique est assuré par le Centre d’investigation clinique – épidémiologie clinique/essais cliniques (CIC-EC Inserm). Les services de médecine du sport et de rhumatologie du centre hospitalier universitaire stéphanois prennent part à cette étude nationale, ainsi que trois laboratoires de l’Université Jean Monnet : le laboratoire de biologie du tissu osseux et contraintes mécaniques (LBTO Inserm 890) que dirige Laurence Vico, le laboratoire de physiologie de l’exercice (LPE), et le laboratoire d’analyse des signaux et des processus industriels (LASPI). Ce projet a par ailleurs le soutien de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et d’Ifresis (Institut fédératif de recherche en sciences et ingénierie de la santé).

Certains bénéfices du programme VibrOs au niveau du muscle, de la masse grasse et de l’équilibre ont déjà été rapportés, mais les effets osseux sur les femmes ménopausées n’ont pas encore été démontrés formellement. Il faudra donc encore patienter pour connaître les résultats complets de l’étude.

Le recrutement de nouvelles femmes volontaires a lieu environ tous les 4 mois. Les prochaines inscriptions sont prévues pour le mois de mars 2011 et deux réunions d’information auront lieu le mercredi 23 mars de 17 h à 19 h et jeudi 31 mars de 17 h à 19 h, à la faculté de médecine de Saint-Etienne, amphithéâtre 1 (site Bellevue). Aucune inscription n’est requise pour ces réunions d’information et l’entrée est libre.

 

 

 

 

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