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Voiture et photovoltaïque : le CEA INES cherche les connexions

Ce samedi 16 juin et demain dimanche 17 juin, se dérouleront à Savoie Technolac les courses de véhicules solaires organisées dans le cadre de Solar Event.

Au-delà de la dimension folklorique que peuvent revêtir les courses solaires de Solar Event, point une certitude: l’énergie solaire alimentera un jour en partie les voitures de demain.

L’Institut National de l’Energie Solaire (INES) à SAVOIE Technolac, au Bourget du Lac, s’intéresse au dossier. Mais Jean Pierre JOLY, Directeur du CEA INES,  tempère l’enthousiasme. Le Directeur général de l’Institut confirme que l’électricité photovoltaïque contribuera au mix électrique qui fera tourner des voitures demain. «  Mais les cellules photovoltaïques ont un rendement maximal de 30%. Les lois de la physique empêchent d’envisager un rendement supérieur ». Or, un véhicule électrique a besoin d’énergie qui nécessite une surface de panneaux largement supérieure aux surfaces offerts par des véhicules.

On peut équiper une partie des véhicules de panneaux. C’est cosmétique. Pas  assez efficace. Sauf pour des véhicules très légers et pour des usages très limités.

 Parkings solaires

En revanche le CEA étudie très sérieusement depuis deux ans la contribution de l’énergie photovoltaïque à l’alimentation des voitures électriques de demaine. L’expérience a été lancée à la mi 2010 pour trois ans. Elle s’inscrit dans une expérience nationale sur l’alimentation électrique de véhicules par le réseau, pour un échantillon de véhicules expérimenté à Strasbourg( une cinquantaine) , ou par des panneaux photovoltaïques pour une dizaine de véhicules suivis à Grenoble et à Chambéry.

 «  Les véhicules hybrides Toyota ont été confiés à des expérimentateur qui les rechargent à des bornes alimentées par des panneaux photovoltaïques. Ils doivent simplement signaler l’heure de la mise en charge » explique Olivier Wiss, chercheur au CEA-INES, à Savoie Technolac.

L’expérience a permis de récupérer dans un premier temps des données, afin de suivre  le chargement des véhicules. Les habitudes des utilisateurs ont été mieux cernées. Un premier retour d’expérience a déjà permis d’optimiser les périodes de charge pour améliorer l’apport de l’énergie solaire.

Suivre l’ensoleillement

Les chercheurs mettent au point des algorithmes qui intègrent les besoins des véhicules, et les capacités de charge. Des systèmes de suivi de l’ensoleillement permettent d’adapter le chargement à l’apport solaire.

L’objectif est de préciser comment l’apport solaire photovoltaïque peut être intégré au plus juste dans un réseau électrique. A terme de l’expérience dans un an, la brique technologique mise au point par le CEA INES, un morceau de réseau électrique intelligent , permettra de faire fonctionner des réseaux électriques capables d’intégrer des énergies renouvelables diverses, dont l’énergie photovoltaïque.

Des voitures rouleront donc avec de l’électricité photovoltaïque, très partiellement produite sur le véhicule lui-même, mais surtout apportée par des panneaux fixes. La voiture  solaire existera donc bien.

michel.deprost@enviscope.com

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