L’économie genevoise mise sur de belles perspectives pour 2013, après,une année 2012 plutôt difficile. Plusieurs secteurs affichent clairement leur volonté de recruter notamment l’immobilier et le bâtiment, l’horlogerie, la santé l’enseignement, les technologies de l’information et enfin l’énergie et l’environnement.
Le secteur occupe le deuxième rang, après l’horlogerie, dans le classement des perspectives conjoncturelles les plus favorables pour 2013. Le secteur de l’environnement pour le canton esttTrès diversifié entre les activités de recyclage, les sociétés actives dans le pétrole ou encore les Cleantech. Le secteur est caractérisé par des entreprises qui affichent fermement leur volonté, tant pour investir qu’embaucher. Il sera sans doute le champion de l’emploi en 2013.
Ces perspectives sont tirées d’une enquête réalisée auprès de plus de 2000 entreprises représentant 78% de l’emploi privé du canton de Genève.
L’enquête montre qu’en terme de chiffre d’affaires, le volume est resté stable pour 65% des entreprises et a baissé pour les 35% restants. Quant à la rentabilité, elle s’est maintenue ou a même progressé pour 60% des sociétés interrogées. Dans le même temps, les effectifs se sont stabilisés (62%), ou ont augmenté (21%).
Une capacité de résistance
Si 2012 a été une année difficile, elle a aussi montré la capacité de résistance de l’économie genevoise face à la morosité générale, dans l’Union européenne notamment. D’une façon générale, les secteurs exportateurs, notamment le luxe et l’horlogerie ou encore la chimie, ont bien sorti leur épingle du jeu. Genève profite d’une diversification des pôles économiques vers lesquels se réalise son activité. Elle a ainsi profité pleinement du dynamisme enregistré par l’Amérique du Sud.
Visibilité réduite
Reste que les prévisions sur le moyen et le long terme sont devenues un exercice presque impossible. “Les entreprises ont appris à naviguer avec une visibilité réduite”, et “à tirer des bords”, comme l’ont résumé Jean-Bernard Rondeau et Jacques Jeannerat, respectivement président et directeur général de la CCIG.
2013 s’ouvre en revanche sous de meilleurs auspices: 75% des entreprises interrogées tablent sur un chiffre d’affaires stable ou en progression l’an prochain, et seulement 25% anticipent une baisse. Quant à la rentabilité, elle devrait suivre la même tendance que celle de l’activité. Les prévisions en terme d’emploi, cette fois, annoncent une stabilité (69%), voire même une hausse des embauches (21%). La hausse des effectifs pourrait chez les entreprises les plus confiantes atteindre 20%.
