Apiculteur passionné, Philippe Marchenay qui est chercheur au CNRS, spécialiste des liens entre production alimentaire, culture et terroir, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les abeilles.
Il explique dans “L’Homme, l’abeille et le miel” les relations entre l’abeille et l’homme. Depuis la préhistoire, les sociétés humaines entretiennent avec l’abeille une relation ambivalente, faite de crainte et de fascination. Subjugué par son organisation sociale étonnante, l’homme s’est lancé très tôt dans son étude et a rapidement tenté de la domestiquer. Il a su aménager son élevage pour prélever le miel qu’elle élabore, le pollen et la propolis qu’elle collecte, la gelée royale et la cire qu’elle fabrique.
Il se délecte de ses innombrables miels aux saveurs si différentes, compte sur la gelée
royale, la propolis et le pollen pour améliorer sa santé, utilise la cire dans de multiples applications.
Pourtant, cette emprise est toute relative et l’abeille continue de vivre en colonie
comme elle l’a toujours fait. Ouvrières, reines et bourdons reproduisent les mêmes tâches
depuis des millions d’années. L’abeille perpétue aussi, le sait-on assez, la pollinisation d’un
nombre infini de fleurs au fil de ses visites et contribue ainsi activement à la préservation
des écosystèmes.
Philippe Marchenay est l’auteur de nombreux ouvrages dont “l’homme et l’abeille” (éditions Berger-Levrault) et “Le miel” aux éditions Messidor, et a co-écrit “Des abeilles” avec Laurence Bérard (Gulf Stream). Tous deux sont chercheurs au CNRS.
224 pages 39,90 euros, disponible en librairie.