La Délégation Rhône Alpes Auvergne du CNRS, dirigée par Claudine Schmidt Lainé employait en août 2009 1850 agents permanents, dont 888 chercheurs, dans 130 unités de recherche. Ces unités se trouvent souvent dans des universités ou écoles où elles forment des unités mixtes de recherche (UMR)
Le paysage de la recherche français, assez compliqué, est en voie de simplification depuis quelques années : rapprochement d’équipes, fusion, création d’instituts permettant à des chercheurs de disciplines proches de coopérer, clusters de recherche, etc.
L’objectif du CNRS, est de contribuer à un meilleur fonctionnement des unités où il compte des chercheurs. Il veut en particulier mieux travailler aves les universités et écoles. Au lieu de signer des conventions avec chaque établissement, le président du CNRS souhaite aller vers des conventions de site. Pour Lyon, il souhaiterait que le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) puisse signer une convention unique. « Nous ne voulons par contrôler les universités » se défend Alain FUCHS qui reconnait que l’enseignement doit être délivré dans des établissements solides aussi sur le plan scientifique. Il n’est pas question non plus de spécialiser des sites en y supprimant certaines disciplines. « Les Universités doivent pouvoir proposer des enseignements et des recherches variées” estime Alain FUCHS. Mais le CNRS se réserve la possibilité , en fonction son engagement actuel, de ses moyens, des résultats, de poursuivre ou d’alléger son engagement. Le CNRS nommera des Directeurs scientifiques référents (les directeurs des instituts nationaux) qui seront secondés par le délégué régional ( à Lyon Claudine Schmidt Lainé) pour la négociation avec les sites.

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