Enfin l’Etat prend le dossier ” ambroisie” en main, après des années pendant lesquelles l’initiative avait été laissée aux collectivités. Les services de l’Etat en région accompagnaient, sensibilisaient, étudiaient, sans avoir de moyens à dégager. Sasn avoir de pouvoir de coordination des initiatives locales.
Des initiatives tant en Rhône-Alpes (Etat, région Rhône-Alpes), que dans le département du Rhône (Conseil général, collectivités locales, mais aussi gestionnaires d’infrastructures…) sont menées. Après des années d’actions séparées, non coordonnées, d’initiatives dispersées, le comité devra définir une stratégie de lutte concertée. La lutte nécessite en effet l’implication des collectivités, des particuliers, des acteurs économiques et des gestionnaires d’espaces.
La lutte contre l’ambroisie une des priorités du deuxième plan santé environnement de Rhône-Alpes pour la période 2011-2014. La lutte s’inscrit aussi dans la thématique santé environnement du Grenelle de l’environnement. En Rhône-Alpes on estime entre 9 à 12 % la population allergique au pollen d’ambroisie. Les coûts de santé qui lui sont imputables (consultations, traitements) sont évalués à près de 20 millions d’euros pour 2011.