Le réacteur ATMEA développé par AREVA et Mitsubishi Heavy Industries (MHI), a franchi la première étape du processus de pré-certification mené par la Commission de Sûreté Nucléaire Canadienne (CSNC).
La Commission, explique le groupe français, a validé les objectifs et options globales de sûreté en les confrontant à ses exigences pour la construction de centrales nucléaires. Les prochaines étapes consisteront à analyser en profondeur le design pour préparer le processus de certification.
Le réacteur de troisième génération ATMEA comporte, rappelle AREVA, des systèmes de sûreté et de sécurité analogues à ceux de l’EPR : résistance aux chutes d’avion, aux secousses sismiques, contrôle-commande de dernière génération,
récupérateur de corium métal en fusion produit par la fusion du coeur du réacteur, associant les divers composants métalliques de ce dernier. ATMEA bénéficie de trois trains de sûreté indépendants.
Ces dispositifs répondent aux règles et recommandations internationales les plus récentes, tests post-Fukushima inclus.
En France, l’Autorité de Sûreté Nucléaire a confirmé en 2012 que le réacteur ATMEA répondait aux critères de sûreté requis pour cette génération de réacteurs.
Le réacteur ATMEA a été choisi pour le site de Sinop en Turquie et présélectionné en Jordanie, au Brésil et en Argentine,