Le pastoralisme se porte bien dans les Bauges

L’association des Agriculteurs du Massif des Bauges a tenu récemment son assemblée. L’association réunit, via plusieurs associations, les agriculteurs actifs sur le territoire du Parc Naturel Régional des Bauges, seuls adhèrent individuellement et directement quelques producteurs de plantes aromatiques et médicinales. L’Association, présidée par Cédric Laboret, s’est réunie récemment en assemblée générale.


L’agriculture des Bauges est très active, comme l’explique Cédric Laboret, président de l’association, et ses différentes productions sont des produits de qualité. L’agriculture à l’intérieur massif repose essentiellement sur la production laitière, les troupeaux allaitant étant peu nombreux. La production laitière est traitée par des coopératives locales de petit taille, mais actives et encore assez nombreuses. La pratique pastorale est encore active, les alpages appartenant à des propriétaires privés, sont occupé par des troupeaux appartenant aussi chacun à un éleveur privé. En Bauges, la transhumance reste une pratique familiale et locale, les bêtes étant déplacées l’intérieur du massif.


Un plan pastoral territorial


Cédric Laboret insiste sur le lien étroit entre les exploitations agricoles, le pastoralisme et le maintien de milieux ouverts. « Les milieux ont été conservés par la poursuite du pastoralisme. Le parc comprend une zone Natura 2000 et les éleveurs estiment avoir joué un rôle positif pour le maintien de la biodiversité. « « C’est parce que la montagne a été occupée qu’il reste des populations de Tétras » souligne Cédric Laboret. Le président de l’Association des Agriculteurs des Bauges voit dans ce résultat, la justification du premier plan pastoral territorial (PPT) signé avec la Région.



Le plan va conforter l’activité pastorale en permettant plusieurs types d’investissements pendant les cinq prochaines années. Le plan mettra en place des équipements sur lesquels agriculteurs, communes, parc naturel régional, protecteurs de l’environnement ont collaboré et se sont mis d’accord. Des pistes vont être aménagées pour faciliter l’accès aux chalets d’alpage, des points d’eau aménagés.


Ces investissements conforteront une production laitière qui se porte plutôt bien, grâce à un raffermissement des cours, mais aussi grâce à une transformation locale ou régionale importante. La qualité du lait permet une très bonne valorisation avec la production des fromages bénéficiant d’Appellation d’origine Contrôlée (AOC) : Reblochon, Tomme des Bauges, Chevrotin, et Abondance, dont la première unité de production de la zone d’AOC est la coopérative de Gruffy. La production fermière, la vente à la ferme ou la vente sur les marchés, permettent aussi un bon écoulement. Des fromages de chèvres se vendent même dans les alpages directement aux touristes.



Le maintien de l’élevage laitier est capital pour l’agriculture des Bauges, même si la viticulture, l’arboriculture sont aussi des secteurs intéressants. La viticulture a bien redressé sa situation après quelques années difficiles. L’un des principaux problèmes reste pour l’agriculture baujue, la pression foncière qui s’exerce surtout sur la périphérie du parc.



L’association des Agriculteurs du Massif des Bauges a tenu récemment son assemblée.



L’association des Agriculteurs des Bauges réunit, via plusieurs associations, les agriculteurs actifs sur le territoire du Parc Naturel Régional des Bauges, seuls adhèrent individuellement et directement quelques producteurs de plantes aromatiques et médicinales. L’Association, présidée par Cédric Laboret, s’est réunie récemment en assemblée générale.


L’agriculture des Bauges est très active, comme l’explique Cédric Laboret, président de l’association, et ses différentes productions sont des produits de qualité. L’agriculture à l’intérieur massif repose essentiellement sur la production laitière, les troupeaux allaitant étant peu nombreux.



La production laitière est traitée par des coopératives locales de petit taille, mais actives et encore assez nombreuses. La pratique pastorale est encore active, les alpages appartenant à des propriétaires privés, sont occupé par des troupeaux appartenant aussi chacun à un éleveur privé. En Bauges, la transhumance reste une pratique familiale et locale, les bêtes étant déplacées l’intérieur du massif.



Cédric Laboret insiste sur le lien étroit entre les exploitations agricoles, le pastoralisme et le maintien de milieux ouverts. « Les milieux ont été conservés par la poursuite du pastoralisme. Le parc comprend une zone Natura 2000 et les éleveurs estiment avoir joué un rôle positif pour le maintien de la biodiversité. « « C’est parce que la montagne a été occupée qu’il reste des populations de Tétras » souligne Cédric Laboret. Le président de l’Association des Agriculteurs des Bauges voit dans ce résultat, la justification du premier plan pastoral territorial (PPT) signé avec la Région.



Le plan va conforter l’activité pastorale en permettant plusieurs types d’investissements pendant les cinq prochaines années. Le plan mettra en place des équipements sur lesquels agriculteurs, communes, parc naturel régional, protecteurs de l’environnement ont collaboré et se sont mis d’accord. Des pistes vont être aménagées pour faciliter l’accès aux chalets d’alpage, des points d’eau aménagés.


Ces investissements conforteront une production laitière qui se porte plutôt bien, grâce à un raffermissement des cours, mais aussi grâce à une transformation locale ou régionale importante. La qualité du lait permet une très bonne valorisation avec la production des fromages bénéficiant d’Appellation d’origine Contrôlée (AOC) : Reblochon, Tomme des Bauges, Chevrotin, et Abondance, dont la première unité de production de la zone d’AOC est la coopérative de Gruffy. La production fermière, la vente à la ferme ou la vente sur les marchés, permettent aussi un bon écoulement. Des fromages de chèvres se vendent même dans les alpages directement aux touristes. Le maintien de l’élevage laitier est capital pour l’agriculture des Bauges, même si la viticulture, l’arboriculture sont aussi des secteurs intéressants. La viticulture a bien redressé sa situation après quelques années difficiles.


L’un des principaux problèmes reste pour l’agriculture baujue, la pression foncière qui s’exerce surtout sur la périphérie du parc. Le Parc naturel régional et les communes veillent à organiser la résistance à cette pression.


michel.deprost@enviscope.com


Pour en savoir plus sur le parc des Bauges et son agriculture:


http://www.parcdesbauges.com/

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