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Le Laboratoire Ampère présente sa pile à combustible microbienne

Lors de la quatrième édition du Salon européen de la recherche et de l’innovation, qui se tiendra du au 7 juin à la Porte de Versailles, à Paris, le CNRS présentera 11 projets de recherche sur la thématique du développement durable.



Parmi les thèmes présentés figurent la mise en valeur des ressources naturelles renouvelables, la lutte contre la pollution et le développement de nouvelles énergies. Quatre départements scientifiques du CNRS seront représentés. Le département “Environnement de développement durable” sera représenté avec le laboratoire Littoral, environnement et sociétés de La Rochelle. Le département “Sciences du vivant” sera représenté avec le Laboratoire de génétique moléculaire, génétique et microbiologie de Strasbourg. Le département “Chimie” sera représenté avec l’Institut de chimie moléculaire et des matériaux d’Orsay (ICMMO), et le département “Sciences et technologies de l’information et de l’ingénierie” (ST2I) avec le laboratoire Ampère de Lyon.



Le principe de la pile à combustible microbienne ou biopile est de produire de l’électricité à partir de déchets domestiques ou industriels. Les biopiles utilisent les bactéries pour convertir directement en électricité une partie de l’énergie disponible dans un substrat biodégradable.


Le système a été mis au point par des chercheurs du laboratoire Ampère (CNRS/ Ecole centrale de Lyon/ INSA Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1). Les chercheurs ont mis au point des réacteurs qui génèrent de l’électricité à partir des réactions d’oxydo-réduction impliquées dans la dégradation de molécules organiques par les bactéries.



Ces réacteurs libèrent des protons et d’électrons qui peuvent être transférés aux électrodes. et de là à un circuit électrique. Les biopiles peuvent être alimentées par une diversité de molécules organiques simples (sucres, protéines…) ou directement avec les effluents à traiter.


Voilà pour le principe. Mais il faut trouver les bactéries capable de produire de l’électricité avec le meilleur rendement. Les chercheurs s’intéressent aux mécanismes de transfert d’électrons et d’adaptation des communautés microbiennes. Ils mesurent l’impact de l’architecture et la composition des électrodes ou de la configuration des bioréacteurs sur la génération d’électricité.


Le projet rassemble des chercheurs en bio-ingénierie, électrochimie, génie électrique ou encore microbiologie. De nombreuses applications peuvent y être associées : traitement des eaux usées, traitement des effluents industriels et agricoles, autonomie énergétique, valorisation des déchets et production d’énergie à un moindre coût.


michel.deprost@free.fr



Pour en savoir plus sur le Salon européen de la Recherche et de l’Innovation SERI: http://www.salon-de-la-recherche.com/?vf=1


Pour en savoir plus sur le Laboratoire Ampère: http://www.ampere-lab.fr/?lang=en


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