La société BMES, créée en 2009 est à la fois un bureau d’études et une unité de production de solutions destinées à la désinfection et à la dépollution d’effluents dans l’air et dans l’eau.
La société présidée par Didier CHAVANON, met en œuvre une batterie de techniques, adaptables à chaque cas de pollution. ” Nous utilisons des techniques de rayonnement par ultraviolet, et des procédés d’oxydation avancée (par l’ozone, des combinaisons UV ozone, la photocatalyse).” explique Didier Chavanon.
La société a développé plusieurs solutions. BMES a ainsi mis au point la gamme Moduleau ProEF, destinée à réduire la présence de HAP ( Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) , de résidus de produits phytosanitaires, la présence d’éthylène.
La solution Prim Allira, est dédiée à la destruction d‘éthylène en chambre froide. La réduction de la présence d’éthylène permet d’améliorer la conservation des fruits en chambre froide. Ce gaz dégagé par les fruits lors de leur décomposition est aussi un facteur d’accélération de la dégradation.
Destruction de microorganismes et d’odeurs
BMES a mis au point une solution qui a bénéficié d’un financement du FUI, la solution COV KO, capable de traiter des odeurs, des microorganismes présents dans des milieux domestiques dans les lieux recepant du public.
L’installation de l’entreprise sur la plate forme PPI (Plate forme Procédés Innovants) d’Axel One, lui permet de disposer des services communs du site. « Nous bénéficions de la présence d’autres entreprises pour certaines compétences que nous ne pouvons avoir en interne, et de la proximité avec les équipes de l’IFP » explique Didier Chavanon.
BMES valorise actuellement trois brevets déjà déposés et a des options sur plusieurs brevets. L’entreprise développe un velours de fils de verre et de quartz, capable de recevoir une enduction portant un photo catalyseur. Ce tissu capable de dépolluer pourrait être utilisé d’une manière facile.
La souplesse des solutions proposées par BMES permet de dépolluer au plus près des sources de pollution, lors du procès de production lui-même, sur la machine qui rejette des effluents. Cela permet d’éviter un traitement ultérieur dans des conditions plus difficiles.
L’entreprise, équipée de deux bancs d’essais et d’un laboratoire, emploie actuellement quatre personnes et réalise un chiffre d’affaires de 415 K. Elle envisage l’entrée d’investisseurs à son capital.