Michèle Picard, Maire de Vénissieux ( Rhône) demande au Ministre du Redressement productif d’agir pour trouver une solution au dossier de l’usine de Vénissieux du Groupe Bosch que ce dernier souhaite céder. L’élue rappelle que la décision du groupe de sortir du photovoltaïque met en péril plus de 3 000 emplois, dont 230 à Vénissieux.
En 2009, le groupe s’était séparé de sa division diesel implantée dans la ville pour investir en 2011, dans le photovoltaique, mais 400 emplois avaient été perdus. La fabrication de panneaux photovoltaïques faisait partie d’un projet incluant le rapprochement avec le site voisin de Rexroth appartenant aussi à Bosch. La fusion devait aboutir à un site plus important, multi divisions et multi produits permettant, en cas de difficultés sur un produit de compenser avec d’autres productions.
Pour Michèle Picard, Bosch ne peut pas se contenter ” de rechercher un éventuel repreneur
pour son activité photovoltaïque” . Le groupe ” doit tenir ses engagements et rechercher dans ses divisions, notamment sa division Rexroth de Vénissieux, des activités permettant d’assurer le maintien des emplois et la pérennité du site.”
Mettre en cohérence le photovoltaïque français
Le gouvernement doit contribuer selon Michèle Picard, à la mise en cohérence des acteurs français du PV. L’élue communiste reprend l’idée de la création d’un groupement d’intérêt économique avancée par le syndicat CGT.
Pour l’élue de Vénissieux, ” l’Etat ne peut pas accepter ce désengagement industriel de Bosch en France. Après la division diesel, c’est aujourd’hui le photovoltaïque qui est remis en cause et peut être demain la division pneumatique… Le gouvernement doit prendre toutes les mesures nécessaires pour démontrer sa volonté de sauvegarder notre industrie, nos emplois et nos savoir-faire sur le territoire national.“