L’opération d’abattage de bouquetins s’est déroulée jeudi 8 et vendredi 9 octobre, dans le massif du Bargy, en Haute-Savoie.
Les 8 et 9 octobre, 70 bouquetins ont été abattus par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et les lieutenants de louveterie. “L’action a été perturbée, exlique la Préfecture de Haute Savoie, par le brouillard pendant la journée du jeudi“. Des militants associatif opposés à l’opération avaient activement effarouché les bouquetins pour les pousser vers des zones plus escarpées du massif. ” Par ce comportement irresponsable, ces personnes ont pris le risque inconsidéré de mettre en danger des agents publics.” explique la préfecture. Certains de ces activistes ont été interpellés. L’un d’entre eux a fourni des renseignements précieux qui permettront, après exploitation par la gendarmerie nationale, d’établir les réelles responsabilités de ces comportements.
Les opérations de cette première étape d’abattage ont été terminées vendredi à 16 heures. Le massif du Bargy sera de nouveau accessible au public à compter de samedi 10 octobre au matin.
L’opération d’abattage a été décidé par le préfet de Haute Savoie pour éradiquer la brucellose qui touchent les bouquetins du Bargy. D’autres opérations seront conduites.
Le programme a été construit sur la base de pistes étudiées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Il repose sur la préservation de 75 bouquetins sains qui ont été marqués aux cours des derniers mois afin d’être facilement identifiables.
L’abattage concerne entre 200 à 250 animaux dont 40% sont atteints de la maladie. Il a été décidé ” après trois années d’expertises et d’analyses scientifiques robustes, afin de faire face à deux risques forts pour la santé animale et la santé humaine.”
La brucellose est une maladie grave transmissible au cheptel bovin et à l’homme. Ce risque s’est déjà réalisé en 2012 où, dans un élevage du Bargy, deux adolescents ont contracté la maladie. La brucellose fait peser un risque sur l’élevage qui perdrait son statut indemne de brucellose qui facilitent les ventes, en particulier les exportations.