Le budget du Grand Lyon s’établira à 2, 2219 milliards d’euros. Le budget a été établi en tenant compte de la baisse des versements de l’Etat, 20 millions de moins que pour le budget 2013 : l’Etat au régime verse moins aux collectivités. Et le Grand Lyon, jugé assez riche, doit même verser au fonds de péréquation.
Il faut dire que le potentiel fiscal du Grand Lyon progresse. Les taux des prélèvements votés par les élus peuvent donc rester stables.
La progression correspond à l’augmentation de la richesse du Grand Lyon, davantage de logements davantage d’entreprises. Les taux des principales taxes n’augmentent pas. Les impôts rapporteront 706 millions d’euros, soit 3,47 % de plus qu’en 2013.
Les impôts payés par les ménages (la Taxe d’Habitation) augmenteront de 3 ,1% à 137 millions d’euros sans changement de taux. La taxe foncière sur les Propriétés Non Bâties (TFPNB) progresse de 0 ,1%. La taxe additionnelle à la taxe foncière sur le foncier bâti augmentation de 0,7 million, avec un montant constant.
La Taxe d’Enlèvement sur les Ordures Ménagères, rapport 122 millions, soit 2,6% de plus qu’en 2013.
La fiscalité sur les entreprises rapporte 350,8 millions d’euros, soit une progression de 4,36% de plus sans augmentation de taux ! 333 millions pour la Contribution économique territoriale : d’une part 198,8 millions pour la Cotisation foncière des Entreprises (plus 4,3%), d’autre part, 133,2 millions pour la Cotisation sur la Valeur ajouté des Entreprises, plus 2,7%).
Tout cela permet des dépenses forcément contrôlées. Les dépenses de fonctionnement (1085 millions (plus 1,23 % sur 2013) comprennent d’abord es subventions à hauteur de 256,4 millions (plus 5,54%). *Le Grand Lyon doit reverser de la fiscalité aux communes, 239 millions d’euros, dont 236 millions en 2013. Le reversement concerne surtout le reversement aux communes de 212 millions en raison d’un taux de fiscalité professionnelle unique qui a entrainé des baisses de recettes pour certaines communes.
Les charges de personnes, troisième poste du budget de fonctionnement représentent 233 millions d’euros, en progression de 2,5% à périmètre constant. C’est une dépense obligatoire qui progresse chaque année, même sans embauche, en fonction du vieillissement des agents et des promotions. Mais pour Baptiste Dumas, (Ensemble pour Lyon), au-delà de la stabilité des effectifs, se pose la question de l’absentéisme : chaque jour selon le conseiller, ce sont 600 agents de la collectivité qui sont absents…