Le rapport de la mission du Conseil général de l’environnement et du développement durable, et à l’Inspection générale des finances porte un jugement trsè sévère à propos de la faisabilité du canal Seine-Nord Europe.
Le critique le pilotage d’un projet qui paraît en échec, en particulier en raison d’une dérive des coûts. Les financements ont été prévus par le précédent gouvernement à 4,4 milliards d’euros, mais dès l’automne 2011, il est apparu que le projet atteindrait 7 milliards d’euros. L’ impasse financière de 2,6 milliards d’euros ne peut être prise en charge par les finances publiques et les partenaires privés. Le rapport pointe la surestimation des recettes de péage du canal. La mission préconise un report du projet à une période économique plus favorable.
Mais Frédéric Cuvillier “ne fait pas sienne cette conclusion et ne se résout pas à un échec annoncé”. Le ministre a décidé l’arrêt de la procédure actuelle de partenariat public-privé qui ne manquerait de se heurter à des impasses juridiques et financières. IL a décidé la remise à plat du dossier dans ses aspects techniques et installe une mission de reconfiguration qui sera présidée par le député Rémy Pauvros. Frédéric Cuvillier demande la préparation rapide d’un nouveau projet qui pourra être présenté dès le premier semestre 2014 à la Commission européenne pour pouvoir bénéficier de financements européens qui pourraient atteindre 30%.
