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Cancer en Rhône-Alpes: le tabagisme tue 13 000 fois par an

Tabagisme en tête, les causes les plus fréquentes du cancer sont bien connues. Mais l’accumulation dans l’environnement de substances comme les perturbateurs endocriniens ou des particule diesel oblige à la vigilance. C’est ce qui est rappelé par le Centre Léon Bérard et la Mutualité Française de Rhône-Alpes lors d’une série de rencontres avec les citoyens.

Chaque année en France, on dénombre 355 000 nouveaux cas de cancer, les trois cancers les plus fréquents étant pour l’homme ceux de la prostate, du poumon et du colon-rectum, pour la femme les cancers du sein, du colon-rectum et du poumon.

En Rhône-Alpes,  28 000 nouveaux cancers sont recensés et l’incidence dans la région est sensiblement inférieur l’incidence nationale. Mais en Rhône-Alpes le cancer reste la première cause de mortalité chez l’homme, le deuxième chez la femme.  Avec 7300 décès pour 13 000 morts par an par cancer, le tabagisme est la première cause de mortalité par cancer en Rhône-Alpes. Environ 26% des Rhônalpins sont des fumeurs quotidiens, soient environ 1,6 million de personnes. Un fumeur régulier sur deux meurt de son tabagisme, la moitié des décès se situant entre 35 et 69 ans.

Quel est le rôle de l’environnement en général dans la survenue des cancers ? La question est difficile à trancher. L’alcool, le tabac et certaines expositions professionnelles sont des facteurs de risques avérés pour les cancers du poumon, des voies aérodigestives supérieures, du foie, de la plèvre et de la vessie.

 

Les causes liées à l’environnement en général sont complexes à analyser. Les facteurs sont mêlés. Les polluants émis par les moteurs diesel peuvent être une cause parmi d’autres. Ils ont été classés comme cancérogènes certains par l’Agence internationale de Recherche sur le Cancer. D’autres facteurs peuvent jouer un rôle, comme l’air intérieur, ou les rayons UV auxquels on est exposé sans protection et sans surveillance.

Perturbateurs endocriniens

Il convient d’être vigilant aussi sur la présence de perturbateurs endocriniens. Thierry Philip, vice-président de la Métropole de Lyon en charge de l’Environnement, de la Santé et du Bien Etre, qui fut directeur du Centre anticancéreux Léon Bérard où il a lancé un programme environnement et cancer, rappelle les effets à long terme de certains polluants. « A Seveso, en Italie, théâtre d’une catastrophe industrielle en 1976, les premiers effets délétères ont été repérés après vingt ans.”

Il est capital de réduire les facteurs de risques par des actions tous azimuts en faveur de la qualité de l’environnement. Il faut réduire la pollution atmosphérique non seulement pendant les crises, mais aussi la pollution de fond. Or, pour Air Rhône-Alpes association indépendante en charge de la surveillance de la qualité de l’air, les réponses des pouvoirs publics, l’Etat en particulier ne sont pas assez efficaces.

En attendant une amélioration de l’environnement dans la durée, chacun peut réduire le risque de développer un cancer, en ayant une activité physique régulière. L’obésité, le surpoids ou tout simplement la sédentarité sont des facteurs de risque. Trente minutes d’activité physique soutenue trois fois par semaine permettent de garder la forme…

michel.deprost@enviscope.com

 

 

 

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