Chaque habitant du Grand Lyon émet 5,3 tonnes de CO2 par an. C’est ce qu’on obtient en divisant les émissions totales par le nombre d’habitants. Le nombre d’habitants est facilement connu. Les émissions de gaz à effet de serre sont le résultat d’un calcul très rigoureux.
Le calcul du nombre des millions de tonnes de CO2 émis dans l’atmosphère semble une opération difficile ! Comment mesurer ce qui est invisible et diffus ? Le travail de base consiste à établir ce qu’on appelle un cadastre des émissions en recensant les points émettant des polluants ou des gaz à effet de serre, en particulier des usines, des installations de chauffage.
Les données énergétiques sur les consommations sont aussi fournies par les les réseau de transport, GRT Gaz pour le gaz, et RTE pour l’électricité, qui connaissent les quantités d’énergie livrée sur le territoire du Grand Loyn chaque année. Les distributeurs, GRDF pour le gaz, ERDF pour l’électricité ou l’Union française des Industries Pétrolières ont une idée très précise des quantités d’énergie livrée à des centaines de milliers de clients, entreprises, administrations, particuliers, etc.
Les founisseurs, notamment les plus important ENGIE, et EDF, donnent aussi des informations. Ces données permettent de calculer précisément les émissions de Gaz à effet de serre (GES). Les gaz pris en compte sont le CO2, le N2O (protoxyde d’azote) et le CH4. L’impact de chaque gaz est converti en tonnes équivalent CO2. Les autres gaz, les gaz fluorés qui contiennent du Carbone et du Fluo (HFC,PFC, et SF6) ne sont pas suivis chaque année.
Il est possible de répartir les émissions par secteur géographique, mais aussi par secteur d’activité, afin de faciliter la mise en place d’action par fonction : transport, habitat et tertiaire.
Les données des émissions de GES du Grand Lyon sont fiables. L’Observatoire Régional des Gaz à Effet de Serre, OREGES, qui réunit énergéticiens, institutions comme RAEE et Air Rhône-Alpes, réalise le suivi annuel des émissions, c”est Air Rhône-Alpes qui développe le modèle de calcul.
Depuis 2014, les données ont été fiabilisées en suivant la recommandation 7.1 du Plan Climat du Grand Lyon. Le modèle MRV permet d’avoir des données Mesurables, Rapportables et Vérifiables. Le CITEPA, en charge du suivi des émissions nationales dans le cadre de l’accord de Kyoto, a assuré l’audit final.
En raison de la difficulté d’obtenir des données fiables les émissions du terrioire du Grand Lyon ne prennent pas en compte les biens de consommation, ni les trajets en avion.