Planète Eolienne estime qu’il est possible en se fondant sur le comportement des chauves souris, de permettre la cohabitation entre éoliennes et chauves-souris. L’association réagit à la publication d’une étude canadienne sur la mortalité causée par les éoliennes.
L’association rappelle que lorsque le vent souffle à plus de 20 km/h environ, les chauves-souris ne se déplacent plus. Or c’est à cette vitesse que les éoliennes commencent véritablement à produire de l’électricité, estime l’association.
Les parcs éoliens concernés par la proximité de chauves souris peuvent alors être équipés de systèmes empêchant les éoliennes de démarrer par faibles vitesses de vent durant les périodes d’activités des chauves-souris. L’ADEME et Biotope travaillent sur cette question depuis deux ans avec des tests en cours sur plusieurs projets. L’association rappelle que les chauves-souris tuées ne volent que de nuit et l’été. La programmation du fonctionnement des éoliennes peut en tenir compte. La perte de production énergétique consécutive à ces arrêts ne remet pas en cause, estime Planète Eolienne, la viabilité d’un parc éolien.
Des précautions sont déjà prises pour réduire l’impact des parcs éoliens sur les chiroptères. Les chauves-souris sont des insectivores qui trouvent leur nourriture le long des corridors naturels (cours d’eau et boisements) dont les éoliennes sont éloignées de 100 mètres voire davantage. Planète Eolienne estime que la principale cause de mortalité des chauves-souris n’est pas le fonctionnement des éoliennes mais l’utilisation de pesticides et les collisions avec des véhicules. Des études préalables à l’implantation des éoliennes sont réalisées sur les chauves-souris font au contraire que le secteur de l’éolien contribue ainsi à l’amélioration des connaissances sur ces mammifères.
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