Communiqué du GART:
” Le gouvernement a définitivement renoncé au chèque transport. Michel Destot, député-maire de Grenoble, Président du GART regrette et s’inquiète que des modalités inadaptées de mise en place du dispositif justifient le renoncement du Gouvernement à un outil qui peut contribuer à préserver le pouvoir d’achat des Français et à lutter contre les changements climatiques.
François Fillon et Dominique Bussereau ont renoncé au chèque transport, le premier ministre ne jugeant pas ce dispositif être « une bonne réponse au pouvoir d’achat des Français ». Calqué sur le modèle du titre restaurant, les modalités de fonctionnement du chèque transport ont été qualifiées de « complexes et peu modernes ».
C’est pourquoi le GART n’a eu de cesse de mettre en garde les pouvoirs publics sur les limites de sa mise en œuvre. Son émission sous forme “papier” allait à rebours des efforts des acteurs du transport afin de dématérialiser titres et remboursements.
Michel Destot proposait – afin de contourner le “piège” du chèque-essence – que le dispositif ne s’applique qu’aux modes de transport alternatifs à la voiture utilisée en solo (transports collectifs, vélo, covoiturage, autopartage, etc.). De plus, Michel Destot défendait un système simple, efficace, peu coûteux, moderne et bien adapté : le remboursement sur la fiche de paie du salarié.
Ce dispositif est déjà appliqué dans des agglomérations telles que Grenoble, Nantes, Chambéry… C’est d’ailleurs la solution qu’a retenue l’Etat pour ses agents.
Pourquoi renoncer à un outil d’incitation à des changements de comportements dans les déplacements domicile-travail ?
Michel Destot regrette que la forme l’ait emporté sur le fond (une prise de conscience nationale, impliquant les entreprises).
Au-delà de son impact sur le pouvoir d’achat des Français, durement touchés par l’augmentation du prix du carburant, le chèque-transport avait également pour vocation de les inciter à changer de mode de déplacement pour une mobilité durable”
Le titre est de la rédaction d’Enviscope.
