La Commission européene a approuvé une aide de 39,8 millions octroyée par la France à l’Institut d’Excellence en Énergies Décarbonées (« IEED ») PIVERT pour le projet de recherche et développement GENESYS.
Ce projet vise à développer une nouvelle génération de bio-raffineries utilisant la biomasse pour produire notamment des énergies propres. L’aide répond à une véritable défaillance de marché sans susciter de distorsion indue de la concurrence. GENESYS développera une troisième génération de bio-raffineries « zéro déchet à énergie positive » utilisant de la biomasse oléagineuse et ligno-cellulosique (résidus agricoles et forestiers, déchets urbains) pour produire des énergies propres (électricité, chaleur) et des produits alimentaires et chimiques. Le projet vise une centaine de publications scientifiques par an et le dépôt d’environ 40 brevets sur les oléagineux et les lipides sur les 10 prochaines années (pool de brevets).
En 2012, la France a notifié son projet d’octroyer une aide de 39,8 millions d’euros sous la forme d’une subvention et d’un apport en capital à la SAS PIVERT. La SAS PIVERT sera détenue à moitié par le secteur public et à moitié par six partenaires industriels des secteurs de la chimie, de l’agroalimentaire ou de l’ingénierie. Outre ses universités fondatrices – l’Université de Picardie Jules Vernes, l’Université de Technologie de Compiègne et l’Université de Technologie de Troyes – la SAS PIVERT collaborera avec 14 autres organismes publics de recherche regroupés au sein d’un consortium.