L’accord a prévu d’amorcer en 2012 les négociations sur un nouvel accord en vertu duquel tous les pays devraient respecter le même cadre légal dans l’application de leurs engagements à contrôler les gaz à effet de serre. Les pourparlers se termineront en 2015. Le nouvel accord entrerait en vigueur eau plus tard en 2020.
C’est à la fin de 2012 qu’expire la première phase d’engagement du protocole de Kyoto, qui impose aux pays industrialisés de réduire leurs émissions de CO2. Le calendrier de la deuxième phase d’engagement devrait être déterminé en 2012. Le Canada, le Japon et la Russie ont rappelé qu’ils ne souhaitaient pas s’engager une nouvelle fois en vertu des termes Kyoto.
L’accord vise la mise en place d’un Fonds vert, destiné à aider financièrement les pays en développement à faire face au changement climatique.
Les États-Unis et l’Inde se sont montrés plus favorables à des compromis, la Chine campant sur ses objections. L’Inde et l’Union européenne ont trouvé un terrain d’entente dans la nuit de samedi à dimanche après s’être opposées sur les termes d’un éventuel accord de lutte contre le réchauffement climatique à l’horizon 2015.
Des engagements fermes sur la réduction des émissions est capitale pour les petits États insulaires menacés par la montée du niveau des océans et pour de nombreux de pays pauvres vivant dans des conditions extrêmes aggravées par le réchauffement climatique. Ces états se sont rangés derrière le plan de l’Union européenne pour entamer des pourparlers sur un futur traité qui entrerait en vigueur avant 2020.
80 pays prennent des engagements fermes
L’avenir du protocole de Kyoto était au cœur de la conférence de Durban. Parmi les principaux points à régler restait la clause encourageant les pays à s’engager à de nouvelles réductions des émissions de gaz à effet de serre et à réduire les écarts des émissions. Plus de 80 pays ont pris des engagements à contrôler leurs émissions de CO2. Ces engagements ne suffiront pas à empêcher une montée des températures moyennes de la planète Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’il faudrait limiter le réchauffement à deux degrés Celsius d’ici 2100 pour en limiter les effets les plus graves.