La qualité de l’air intérieur est une préoccupation montante pour les spécialistes de la qualité de l’air et de la santé. La qualité de l’air intérieur est parfois inférieure à la qualité de l’air extérieur pour plusieurs raisons: confinement, production de composés organiques volatils par des colles, émissions par divers appareils, comportements des occupants.
Le projet COV-KO, réunit 8 partenaires, dont 5 petites et moyennes entreprises. Il bénéficie d’un budget total de 3,1 millions d’euros, dont 1,4 million d’aide publique. Il est porté par la société BMES, avec l’appui des sociétés Brochier Technologies et Albedo.
Traiter par la lumière
La société BMES , jeune entreprise innovante ( JEI) créée en 2009, est spécialisée dans le traitement de l’eau et de l’air par rayonnement ultraviolet ou par photocatalyse, c’est à dire action de la lumière sur les agents biologioques à éliminer.
Si la société BMES sait utiliser les longueurs d’onde de la lumière, la société Brochier Technologies sait apporter la lumière dans des lieux particuliers grâce à sa maitrise des fibres optiques issue de son savoir-faire de tisseur de tissus techniques.
Un appareil autonome
Le projet COV KO doit aboutir à la mise au point d’appareils sécurisés pour le traitement de l’air afin d’y supprimer les composés organiques volatils, les odeurs, les micro organismes.
Le marché visé est celui de l’habitat ancien ou neuf, les établissements recevant du public ( salles d’attente, cinémas, restaurants, hôpitaux, musées). L’appareil devra être autonome, c’est à dire fonctionner en consommant peu d’énergie, sur batteries. Il devra être de diffusion large.