Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) et Hélène Jacquot-Guimbal, directrice générale de l’Ifsttar (institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux), ont signé un accord pour renforcer et développer les recherches liées au stockage souterrain des déchets radioactifs.
L’accord recouvre quatre grandes thématiques.
Le premier thème a pour objet la caractérisation et la modélisation du comportement des ouvrages souterrains et du milieu géologique en champ proche. Dès les années 90, l’Andra a eu des actions conjointes avec l’équipe de géophysique du LCPC (laboratoire central des ponts et chaussées) qui a participé à toutes les phases de développement du Laboratoire souterrain de l’Agence en Meuse Haute-Marne, en utilisant des techniques d’imagerie sismique.
D’autre part, l’institut Navier (unité mixte Ifsttar/ENPC) participe depuis 2007 aux recherches sur le comportement Thermo-Hydro-Mécanique des argilites et du béton dans le cadre des Groupements de Laboratoires Correspondants.
Le deuxième thème s’attache à développer ou adapter des outils et méthodes d’observation et de surveillance des installations de stockage géologique. Les recherches initiées dans le domaine des fibres optiques. seront étendues aux autres types de capteurs de méthodes géophysiques et d’essais non destructifs dédiés à l’auscultation et à la surveillance d’ouvrages.
Deux autres thèmes sont envisagés dans le cadre de l’accord :
- • l’un sur le devenir des ouvrages en béton (processus de vieillissement pour les ouvrages aériens, stabilité au feu des bétons de revêtement d’ouvrages souterrains), sujet déjà traité dans les deux organismes,
- • l’autre sur la mise en oeuvre et les performances sur le long terme d’une couverture de stockage en argile remaniée de grande épaisseur