Actualités

Isère : Baisse des pollens en suspension dans l’air en 2014

Air Rhône-Alpes, dont une des missions est de réaliser les prélèvements, le comptage et l’identification des grains de pollens, annonce des mesures en baisse pour les pollens en Isère.

Avec 15 millions d’allergiques aux pollens en France, l’étude de ces allergènes aériens redoutables parait indispensable.

Dans le cadre de sa collaboration avec le RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique), grâce aux capteurs dont il a la responsabilité, l’observatoire a effectué des prélèvements sur les sites de Grenoble et Roussillon mettant en évidence une baisse significative de ceux-ci sur l’année 2014.

Les pollens sont des grains microscopiques provenant des étamines mâles des fleurs, et transportés par le vent ou les insectes pour aller féconder le pistil femelle des plantes. Tous les pollens ne sont pas allergisants. Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) calcule un risque allergique hebdomadaire à partir de la comptabilisation du nombre de grains de pollens dans l’air, de leur  potentiel allergisant et en tenant compte de facteurs météorologiques.

Les pollens grenoblois

Pour le site de Grenoble, les pollens qui présentent un risque allergique élevé sont, par ordre d’arrivée dans la saison pollinique : le cyprès, le platane, le bouleau, le chêne, les graminées et l’ambroisie.

L’année 2014 est globalement marquée par une baisse des quantités de plusieurs pollens d’arbres. Cette baisse est notamment très marquée sur les pollens de frênes (-91%), de platanes (-52%) mais aussi de noisetiers (-42%).

Pour ce que est des herbacées, les quantités de pollens de graminées et d’orties sont stables par rapport à 2013 (+0.2% et -6%).

Cette année, le pic d’ambroisie a été moins important, même si le nombre total de grains reste équivalent à l’année dernière (+7%).

Globalement, par rapport à 2013, on a noté une apparition plus précoce de l’ensemble des pollens.

VOIR AUSSI