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Ségolène Royal s’oppose à l’arrivée de déchets toxiques en Isère

Répondant à la demande de la société Tredi, de Salaise-sur-Sanne, qui projetait de traiter 9 000 tonnes d’hexachlorobenzène, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, vient de prendre position dans un communiqué interdisant l’opération.

Les associations environnementales, qui ont prévu de manifester aujourd’hui à midi sur le parcours du Tour de France, ont elles finalement fait valoir leur position ou tout simplement la ministre a-t-elle pris une décision somme toute logique pour la protection de l’environnement et des populations ?

Quoi qu’il en soit, dans un communiqué qui vient de paraitre, Ségolène Royal a donné instruction au préfet de l’Isère de s’opposer à une importation d’hexachlorobenzène en provenance de l’Australie, au nom du principe de précaution. Elle met en avant « le risque de pollution marine en cas d’avarie du navire pendant le transport, et le principe de proximité, qui exige que les déchets soient traités à proximité de leur source de production ».

Une société australienne, Orica, avait déposé auprès de la préfecture de l’Isère une demande d’autorisation d’importation depuis l’Australie de 9 000 tonnes de déchets très toxiques (sous-produits d’hexachlorobenzène), afin qu’ils soient incinérés sur le site exploité par Tredi à Salaise-sur-Sanne (38).

Les associations riveraines du site de traitement, “Vivre ici” et “Sauvons notre futur”, épaulées par la Frapna de l’Isère, s’étaient inquiété des risques et de l’absurdité écologique que comportaient ce projet. Après avoir alerté la ministre il y a plusieurs semaines, elles se rassemblent à l’heure qui l’est sur le passage du Tour de France du côté de Saint-Maurice l’Exil, pour manifester leur inqiétude. Nul doute qu’elles ont été entendues.

Ségolène Royal ajoute que « le transport de déchets dangereux en provenance des antipodes constitue une aberration écologique. Si les technologies de traitement françaises sont performantes, elles peuvent tout à fait être exportées pour permettre la réalisation d’unité de traitement adaptées, proches des activités productrices de déchets, et respectueuses des règles de protection de l’environnement ».

Cette décision a été saluée par Europe Ecologie – Les Verts qui considèrent que “la France ne peut pas être un lieu de traitement de déchets industriels d’autres pays, elle ne peut pas davantage exporter ses propres déchets“.

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