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Le Comité parlementaire Ambroisie propose un plan de lutte en 5 points

Réuni le 14 avril sous la présidence du député isérois Alain Moyne-Bressand, le Comité parlementaire de suivi risque ambroisie et autres plantes invasives a rendu une étude montrant l’agravation des indicateurs et propose un plan décliné en cinq actions.

Concernant l’ambroisie, les résultats de l’étude menée par l’Observatoire régional de Santé Rhône-Alpes et qui viennent d’être publiée montrent que les signaux sont au rouge.

– Le nombre de personnes allergiques a doublé depuis 2004.
– L’allergie à l’ambroisie peut affecter n’importe quel individu pour peu qu’il ait subi une exposition suffisamment intense et prolongée et de plus la sensibilité des personnes au pollen  progresse,
– Dans les zones fortement impactées par l’ambroisie, les personnes allergiques représentent environ 16% de la population (contre 13% en moyenne), d’où un nombre de consultations médicales en hausse.
– On note une prolifération de la plante dans des zones jusque-là sauvegardées. Les zones urbaines comme les zones agricoles sont touchées.

Lutter individuellement et collectivement

Le Comité parlementaire rappelle la nécessité absolue de lutter individuellement et collectivement contre cette plante. La situation de la France ne doit pas ressembler à celle de la Hongrie où 50% du territoire est touché par la plante.

Il préconise un plan de lutte contre l’ambroisie, qui passe par une action concertée en 5 points :

1 – Un objectif concret doit être défini pour être partagé par tous. Les auditions réalisées montrent que la définition pourrait satisfaire le plus grand nombre : « La lutte contre l’ambroisie vise à interrompre le cycle de reproduction de la plante et à éviter la dispersion des graines dans le but de réduire progressivement le stock de graines présent dans le sol. »

2- La lutte doit être coordonnée. Seul le préfet peut avoir l’autorité nécessaire pour assurer cette coordination des actions et mobiliser les multiples acteurs. A l’image de l’Isère, de la Drôme ou encore de l’Ardèche, des arrêtés préfectoraux ont été pris. L’approche doit être territoriale et ne doit pas se cantonner au niveau d’une commune. C’est ce qu’ont fait le Québec et la Suisse en menant une lutte provinciale pour le premier et une lutte confédérale pour la seconde.

3- Des référents ambroisie communaux doivent être nommés et formés pour décliner le plan de lutte au niveau de la commune.

4- Les chambres d’agriculture doivent veiller à la mise en œuvre de bonnes pratiques agricoles.

Si l’ambroisie affecte tous les milieux (urbains et agricoles), il apparaît que le pollen d’ambroisie est issu des surfaces agricoles. Les agriculteurs en sont les premiers touchés. Il faut noter le cas particulier des cultures de tournesol dans lesquelles l’ambroisie prolifère car celle-ci est de la même famille. Ambroisie et tournesol se développent en même temps. Il est nécessaire que les agriculteurs aient recours aux variétés de tournesol tolérantes aux herbicides pour gérer leurs parcelles.

5- Une attention particulière doit être apportée aux cours d’eau, puisqu’on note l’impossibilité de recourir à des produits phytosanitaires dans ce cas-là et une réalimentation des graines d’ambroisie par le ruissèlement naturel.

 

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