Du Ier mai au 30 novembre, la surveillance est renforcée pour cerner les risques d’infection par dengue ou de chikungunya. Cette année un foyer de maladie s’est développé dans les Antilles.
En 2013 une trentaine de cas importés de dengue ou de chikungunya avaient été identifiés en Rhône-Alpes, mais en 2012 aucun cas n’avait été signalé. La surveillance épidémiologique des cas humains de dengue ou de chikungunya est renforcée à partir du 1er mai jusqu’au 30 novembre dans les départements classés en niveau 1 :
Sur tout le territoire métropolitain, la surveillance repose sur le système de « déclaration obligatoire » (par des médecins ou des biologistes), à l’Agence régionale de santé des cas confirmés biologiquement de dengue et de chikungunya.
Dans les départements où le moustique est implanté (Ardèche, Drôme, Isère et Rhône), la surveillance renforcée des cas suspects de dengue et de chikungunya s’appuie sur un dispositif de signalement accéléré entre le 1er mai et le 30 novembre.
La surveillance s’accompagne d’une une information des personnes, des professionnels et des collectivités : communication destinées au grand public, diffusion de dépliants d’information, encarts dans la presse, communiqués de presse….
La sensibilisation des professionnels de santé au diagnostic et à la déclaration de cas suspects est primordiale dans la mise en oeuvre de la surveillance épidémiologique. Ces professionnels sont aussi des relais de l’information, notamment auprès des voyageurs susceptibles d’être contaminés dans les pays où circulent ces maladies.
Les professionnels du tourisme sont destinataires d’informations relatives aux mesures de prévention à prendre par les voyageurs, en partance ou au retour de zones infestées. Les collectivités locales sont associées à l’organisation et la mise en oeuvre des mesures de prévention et du dispositif de communication auprès des populations.