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Deux speed riders peut-être responsables du dérangement fatal de gypaètes barbus à Peisey-Nancroix

La naissance exceptionnelle de 4 gypaètons  avait été annoncée par le Parc National de la Vanoise cette année en Vanoise. Le petit du couple de Peisey- Nancroix, né autour du 19 mars, ne prendra pas son envol : le 12 avril dernier ses parents ont déserté l’aire, causant la mort du poussin âgé de 3 semaines.

L’abandon semble dû au passage de 3 speed-riders* à proximité immédiate du nid. Deux ornithologues présents sur les lieux ont photographié la scène, explique le service communication du Parc qui a engagé  une procédure judiciaire.

Deux arrêtés ministériels protègent l’espèce et interdisent la perturbation des oiseaux, en particulier pendant la période de reproduction. La reproduction du gypaète barbu est toujours délicat et soumis à de nombreux
aléas, dans un site de montagne au climat rigoureux à près de 1900 m d’altitude. Le couple met près de 6 mois pour élever son jeune, soit 2 mois de couvaison au coeur de l’hiver (janvier et février) et 4 mois de nourrissage jusqu’à l’envol.
Lors de la période d’élevage, les premières semaines sont cruciales ; les parents continuent à tour de rôle de couver le jeune qui ne peut se réchauffer seul et reste vulnérable aux prédateurs. Tout dérangement pendant cette période peut être fatal
Une information et des recommandations sont régulièrement diffusées par le Parc national de la Vanoise depuis plusieurs années sur le site (panneaux d’affichage) et via les réseaux de pratiquants de vol libre, les écoles de ski, les
offices de tourisme, ainsi que sur le site internet du Parc national de la Vanoise et le compte
Facebook Les-gypaètes-barbus-de-Peisey-Nancroix ; ceci du début de la couvaison jusqu’à
l’envol du gypaèton.
Le gypaète barbu, exterminé dans les Alpes au début du XXe siècle puis réintroduit dans l’arc alpin à partir de 1986, dans le cadre d’un programme international, est une espèce à haute valeur patrimoniale. Des moyens techniques et financiers importants ont été investis depuis 30 ans pour restaurer l’espèce, contribuer à la biodiversité montagnarde et nous permettre d’observer à nouveau ce magnifique rapace.

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