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Éclairage public: l’État aide les collectivités à réduire leur consommation

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, a confié à François Loos, Président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la mission d’aider les communes de moins de 2000 habitants à rénover leur éclairage public. Cette mesure dotée de 20 M€ de subventions, permettra de réduire de 50 % la consommation d’électricité, de diminuer la pollution lumineuse et la pointe d’électricité à la tombée de la nuit.

La modernisation de l’éclairage public peut permettre de réduire la dépense 25 % mais les petites communes n’ont souvent pas les moyens d’engager ces travaux. La mesure concerne les 31 900 communes de moins de 2000 habitants ( plus de 2500 en Rhône-Alpes) qui regroupent plus de 25 % de la population française. L’éclairage public représente près de 50 % de leur consommation d’électricité
Plus de la moitié du parc actuel de 9 millions de lampes, est composée de matériels obsolètes et énergivores : 40 % des luminaires en service ont plus de 25 ans et un tiers est composé de lampes à vapeur de mercure. L’ADEME le potentiel de réduction de la consommation entre 50 et 75 %.
 
L’ADEME soutiendra des travaux permettant une division par deux des consommations sur la partie rénovée. Les opérations visant les luminaires type « boule » pourvus de lampes à vapeur de mercure, et concernant un nombre significatif de points lumineux, seront prioritaires. Les dossiers concernant un nombre significatif de points lumineux traités seront privilégiés.

Une centrale nucléaire à la pointe
 
L’État souhaite par cette action remplir les engagements européens et internationaux en terme d’efficacité énergétique pour 2020 et 2050. L’aide devrait permettre d’anticiper le règlement européen qui implique un retrait du marché des lampes à vapeur de mercure haute pression en avril 2015. Le délai de disparition des équipements en place sera d’au moins 10 ans. Plusieurs objectifs sont visés.

Le but est de réduire la demande à la pointe, en particulier en période hivernale, à la tombée de la nuit. Aujourd’hui le pic de puissance appelée à la tombée de la nuit est de 1260 MW ( soit environ une centrale nucléire) pour le seulé éclairage public. Cette puissance pourrait être réduite de plus de 25%. La mesure est aussi teintée d’une dimension économique et sociale, renforcée par le contexte électoral. L’objectif est en effet de préserver l’emploi et de développer les compétences et l’innovation. Les équipements d’éclairage public sont fabriqués essentiellement en France et installés par des entreprises établies en France.
 
Le but est aussi environnemental. De nombreuses associations et scientifiques dénoncent depuis plusieurs années les nuisances liées à la  pollution lumineuses. Ces nuisances concernent les habitants qui vivent près de points lumineux très puissants, visibles parfois à plusieurs centaines de mètre. Une nuit plusnoire peut contribuer à la préservation de la biodiversité et la qualité d’observation de la voûte céleste, pour les professionnels, mais aussi les amateurs de nuit!

Les mesures s’inscrivent dans la politique efficacité énergétique qui doit permettre une diminution des consommations à l’horizon 2020 comprise entre 19,7 et 21,4 %.

michel.deprost@enviscope.com
 

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