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Le réchauffement du climat fragilise le nucléaire

Le changement climatique est un problème reconnu par tous. Pour lutter contre ce réchauffement, il est nécessaire de produire des énergies moins carbonées, en particulier de l’électricité peu carbonée. L’électricité nucléaire est présentée comme une solution.

Elle répond à la question pour ce qui est du carbone. Mais l’énergie nucléaire sera-t-elle compatible avec le réchauffement climatique qui bouleverse le cycle de l’eau. Or, comme toutes les centrales thermiques  produisant de la vapeur pour faire tourner des turbines, les centrales nucléaires ont besoin d’eau, d’une source froide, qu’elles doivent chauffer pour produire la vapeur qui en se détendant, actionne des alternateurs.

Les centrales ont besoin d’eau pour être refroidies. C’est ce qui explique que le rendement des centrales thermiques quelles qu’elles soient n’est que de 30%. Les centrales ont besoin d’eau qu’elles pompent dans la mer, ou dans des cours d’eau, pour diluer leur énergie excédentaire dans ces mêmes cours d’eau, ou dans des aéroréfrigérants gigantesques.

Or, comme l’explique une étude suisse récente, la température des cours d’eau s’élève ces dernières décennies. Le débit se réduit. Ces deux phénomènes étant liés. Ces deux phénomènes devant s’accentuer au fil de la fonte des glaciers. Il y aura même, dans quelques décennies plus de glaciers dans les Alpes, pour alimenter le bassin du Rhône.

Ce sera un problème pour l’hydroélectricité, comme pour le nucléaire. Comment les réacteurs actuels pourront-ils fonctionner dans les prochaines années, en période d’étiage? EDF et l’Autorité de Sureté Nucléaire sont déjà vigilantes.

Mais qu’en sera-t-il lorsqu’il n’y aura plus que quelques glaciers dans les Alpes dans un demi siècle, pour des centrales nucléaires mises en service dans dix ou quinze ans?  Qu’adviendra-t-il si ces équipements sont simultanément contraints de produire moins ?

Nous voyons de plus en plus qu’il est impossible de raisonner en puissance installée, et qu’il faut compter sur des aléas climatiques et météorologiques. Les spécialistes le savent, ils doivent  dire comment le prévoir, et comment gérer.

michel.deprost@enviscope.com

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