Le rapport de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse sur l’état des cours d’eau du bassin Rhône-Méditerranée observé en 2013, montre la présence toujours importante de pesticides, surtout à l’aval des zones viticoles.
Il y a toujours autant de pesticides dans les cours d’eau du bassin du Rhône. C’est ce que montre l’analyse des six dernières années de données sur 400 stations où sont mesurés ces substance. Les 6 millions d’analyses montrent une stabilité dans le nombre de matières actives différentes. Point positif, on les retrouve moins fréquemment à des concentrations supérieures à la norme eau potable.
Le nombre de pesticides interdits retrouvés baisse aussi. Mais ce sont encore 36 produits interdits depuis 2008 qu’on a retrouvé sen 2013.différents en 2013.
Des herbicides interdits encore utilisés
Ces niveaux de fréquence de quantification restent inquiétants. Les molécules interdites sont retrouvées dans le quart des analyses où ils sont recherchés. Parmi les pesticides interdits les plus fréquemment retrouvés figure la famille des triazines interdits depuis 2003. Le nombre de fois où l’atrazine est présente et quantifiée recule comme dans une moindre mesure l’atrazine. Pour la terbuthylazine, la fréquence est identique au niveau de 2008.
Seule une utilisation actuelle peut expliquer les concentrations maximales constatées. Ces concentrations sont toutes rencontrées en période d’épandage des herbicides, toujours dans les zones viticoles.
Les pesticides, notamment les herbicides, ont un impact négatif avéré sur la faune aquatique. Les communautés d’invertébrés peuvent être dégradées en l’absence de forte contamination par les pesticides. L’absence de contamination par les pesticides est nécessaire pour atteindre le bon état des eaux, objectif de la Directive cadre.