Les Rencontres EURO MED lancées à TOURNON SUR HONE ce vendredi 29 mai ont pour objectif de favoriser les échanges, notamment économiques, entre la région de TOURNON (ARDECHE) et de TAIN L’HERMITAGE (Drôme) et le Maroc. Les Rencontres, soutenues par les collectivités territoriales (Communes, Conseil général, Région), les CCI, la CRCI, et plusieurs entreprises comme par des partenaires marocains comportent des volets sociaux et culturels. Des rencontres abordent ce samedi, le dossier des migrations. Les Rencontres sont organisées par l’association SEME, Sauvez l’Environnement Méditerranéen, présidée par Moussa Aïkhal, juriste franco-marocain.
La journée de vendredi a été consacrée à des échanges économiques et techniques, autour de la mobilisation des agro-matériaux. Elle a été animée par Pascal Diaz, PDG de l’entreprise INOPLAST et du Centre de recherche et de formation COMPOSITEC, qui dispose d’un établissement à MAUVES ( ARDECHE).
Les échanges devaient permettre de faire le point d’abord sur plusieurs secteurs dans le domaine de l’environnement. Pour les énergies renouvelables, ils ont permis de faire le point sur le développement du photovoltaïque et de l’éolien, en Drôme Ardèche, avec l’intervention de bureaux d’études implantés en Ardèche. Le développement des énergies renouvelables au Maroc a été évoqué. Le potentiel éolien du pays est très important, et le « gisement » photovoltaïque est évidemment plus considérable que le gisement français. Le Maroc a déjà développé le photovoltaïque dans de nombreux secteurs ruraux. L’énergie photovoltaïque représente une formidable opportunité pour tout le pourtour méditerranéen.
Les tables rondes ont aussi permis d’évoquer des pistes dans le domaine des agro-ressources. L’utilisation d’agro-ressources dans le domaine des matériaux composites est une perspective intéressante. L’agriculture marocaine pourrait peut-être devenir fournisseur de certaines matières premières. Mais elle doit résister à des tendances négatives que sont la pression urbaine ou le morcellement des terres. Le Maroc prévoit de doubler sa production agricole, mais le positionnement sur le secteur des agro-matériaux suppose une solide structuration. De même, les utilisateurs ont besoin d’approvisionnements stables pour utiliser une ressource susceptible de prendre le relais de ressources fossiles. Les rencontres ont permis d’évoquer des pistes. Il faudra attendre le retour de ces premiers contacts pour construire les prochaines étapes.
Pour en savoir plus info@seme.asso.fr