Pour la SNCF, c’est la première étape d’un processus global de renouvellement de son parc automobile qui comptera à l’horizon 2011 plus de 1 200 véhicules « propres ». La démarche volontaire est soutenue par Gaz de France et par l’ADEME.
L’opérateur ferroviaire veut mettre en accord l’image du transports par rail ( considéré comme propre par 89% des Français) et son fonctionnement. Le gaz naturel, composé essentiellement de méthane (CH4) émet, à puissance égale, 25% de moins de CO2 qu’un même véhicule roulant à l’essence. Il n’émet ni oxyde de soufre, ni plomb et peu de particule. Le niveau sonore des véhicules circulant au gaz naturel est maîtrisé. Le gaz naturel est aussi une énergie adaptée aux différents gabarits des véhicules lourds et légers utiles aux activités de la SNCF. Le carburant est aussi fiable et sûr, les réservoirs et les circuits du véhicule étant résistants aux chocs, le gaz se dispersant rapidement dans l’atmosphère en cas d’accident ce qui élimine le risque d’explosion. Enfin, le GNV est compétitif sur le plan des coûts. Plus de
10 000 véhicules roulent aujourd’hui au GNV en France.