En 2010, le taux de crédit d’impôt s’élève à 40 % pour l’achat de pompes à chaleur géothermiques pour le chauffage ou la production d’eau chaude sanitaire de l’habitation principale, alors que celui-ci tombe à 25 % pour les pompes à chaleur aérothermiques. L’assiette est aussi étendue pour inclure « le coût de la pose de l’échangeur de chaleur souterrain ». Le crédit concernera la fourniture du matériel (les tubes, le ciment, le fluide caloporteur…), le forage des échangeurs verticaux ou le terrassement des échangeurs horizontaux et leur liaison avec la pompe à chaleur.
Ce crédit d’impôt favorise les pompes à chaleur géothermiques, plus performantes mais aussi plus coûteuses à l’installation que les pompes à chaleur aérothermiques. Jusqu’à présent, les échangeurs souterrains des pompes à chaleur géothermiques, qui représentent la moitié de l’investissement, n’étaient pas couverts par le crédit impôt, ce qui pénalisait les systèmes les plus performants.
Cette évolution est positive pour la filière géothermique. Alors que le marché des pompes aérothermiques explosait, reposant notamment sur un marketing souvent agressif, le marché des pompes géothermiques a stagné. Il a représenté ces dernières années en France un peu moins de 20 000 unités par an. Le Grenelle de l’environnement affiche l’objectif de plus de 600 000 logements équipés en pompes à chaleur géothermiques en 2020.
Le BRGM ( Bureau de Recherches Géologiques et Minières http://www.brgm.fr/) rappelle de son côté la nécessité de porter attention à la qualité de réalisation des installations : seuls des professionnels qualifiés peuvent garantir la performance des installations et le respect des normes environnementales. Plusieurs démarches en faveur de la qualité existent : l’AFPAC a créé le label QUALIPAC pour les installateurs de pompes à chaleur. L’ADEME et le BRGM gèrent le label QUALIFORAGE pour les foreurs de sondes géothermiques.