Après les alertes sur les phytosanitaires contenant du glyphosate soulevées par le Centre international de recherche contre le cancer en 2015, Ségolène Royal avait saisi l’ANSES pour qu’elle identifie les conséquences de ces informations.
L’ANSES a remis vendredi à la ministre de l’Environnement ses conclusions basées sur le travail d’un groupe d’expertise en toxicologie et en épidémiologie. Selon l’ANSES les informations disponibles sur les risques du glyphosate seul ne justifient pas un classement cancérogène probable. Mais le mélange du glyphosate avec certains co-formulants, notamment des co-formulants de la famille des tallowamines, peut présenter des risques particuliers pour les utilisateurs.
Ségolène Royal demande à l’ANSES de ré-examiner immédiatement les préparations de glyphosate contenant ces co-formulants. Elle invite l’agence à retirer d’ici la fin du mois de mars les autorisations de mise sur le marché des préparations phytopharmaceutiques contenant ces co-formulants présentant des risques préoccupants.